
L’article 46 de la loi sur le travail stipule que les employeurs doivent tenir à disposition les registres ou autres pièces contenant les informations nécessaires à l’exécution de la loi et de ses ordonnances. Le respect de toutes les prescriptions concernant le temps de travail en fait également partie.
En tant qu’employeurs, les entreprises de voyages sont par conséquent tenues d’assurer la documentation du temps de travail de leurs collaborateurs et de la présenter à l’inspection cantonale du travail en cas de contrôle.
Les contrôles effectués par le SECO sur la perception de l’indemnité en cas de réduction de l’horaire de travail ont en effet démontré l’importance capitale d’un enregistrement précis et propre du temps de travail.
Quelles règles pour les entreprises de moins de 50 personnes?
«Il faut ainsi indiquer l’horaire et la durée du travail quotidien et hebdomadaire, ainsi que les pauses d’une demi-heure et plus, et conserver ces informations pendant 5 ans», rappelle la Fédération suisse du voyage (FSV).
Dans les entreprises de moins de 50 employés, l’employeur peut conclure par écrit avec les travailleurs un accord individuel prévoyant l’enregistrement simplifié des heures de travail – mais elles doivent néanmoins être enregistrées, par exemple dans un tableau Excel – exemple ici.
Quels outils utiliser?
Il existe divers outils pour l’enregistrement du temps de travail. La FSV en cite quelques-uns:
Swiss Work Time: l’application valaisanne de saisie des heures qui permet d’enregistrer ses heures de travail sur son smartphone.
Klara Time: ce logiciel de gestion développé par ePost Service SA, pour les PME, permet de gérer le temps de travail, les absences et les congés de vos employés.
Kelio Suisse: logiciel RH global pour organiser la vie au travail. Leader européen de la gestion des temps au travail.
Ioware: la timbreuse horaire rapide et simple d’utilisation, qui s’adapte depuis un ordinateur fixe, portable, un smartphone ou une tablette.
(TI)