Aujourd’hui, il est à nouveau possible d’entrer facilement dans de nombreux pays du monde moyennant la présentation d’un certificat Covid reconnu. En cas de rejet de la loi Covid le 28 novembre prochain, le certificat n’aura plus de base légale et ne sera plus reconnu à l’étranger. Mais la loi constitue également la base juridique des aides pour cas de rigueur, base qui disparaîtrait si le non devait l’emporter.
«Dans le pire des cas, un refus de la loi Covid débouchera non seulement sur une restriction des libertés, mais aussi sur un renforcement des mesures de protection – tant pour les voyages que dans la vie quotidienne», souligne Walter Kunz, directeur de la Fédération suisse du voyage (FSV). Le Conseil fédéral a d’ailleurs clairement déclaré dans la presse que, en cas de rejet de la loi, les dernières modifications adoptées – en particulier l’instauration du certificat – seront abrogées, ce qui compliquera notablement les voyages à l’étranger.
Absolument nécessaire et incontournable pour préserver la liberté de voyager, un «oui» à la loi Covid permet d’éviter les flous juridiques et de conserver la base légale du certificat et de l’octroi des aides pour cas de rigueur. «Nous devons exploiter les acquis au lieu de les mettre en péril. La FSV se mobilise aux côtés des associations touristiques (incoming et outgoing), ainsi que des milieux économiques, politiques et de la société civile, pour défendre la loi Covid-19», ajoute Walter Kunz.
(TI)
Imprimer
