Le secteur des voyages a vécu 12 mois éprouvants depuis l’apparition de la pandémie, générant désespoir, angoisses existentielles et peur du lendemain dès le printemps 2020.
«La Task Force de l’industrie touristique, qui réunit la FSV, STAR et TPA, ainsi que de nombreuses personnalités de la branche ont exercé un lobbying pratiquement permanent et sensibilisé le monde politique à notre cause au travers d’innombrables rencontres avec le SECO, avec des conseillers fédéraux et avec des parlementaires. Pour beaucoup, et on peut le comprendre, les choses avançaient trop lentement et leur impatience a souvent débouché sur des critiques. En automne, le secteur des voyages a enfin été reconnu comme cas de rigueur et il est le seul explicitement cité à l’article 8 de l’ordonnance du Conseil fédéral du 31 mars 2021. Entre-temps, la branche a touché des aides dans plusieurs cantons et différents points sont encore en suspens selon la dernière version de l’ordonnance», écrit la FSV dans une information à ses membres.
En plus des efforts fournis par un grand nombre de collègues du secteur, par la Task Force et par la FSV, l’actuel président du Conseil national, Andreas Aebi, s’est énormément investi en faveur de la branche, en coulisses et en toute discrétion. Max E. Katz et André Lüthi lui ont rendu visite dans son bureau du Palais fédéral afin de remercier le premier citoyen du pays de son engagement.
Mais il reste encore d’autres questions importantes à traiter après celle des indemnisations financières. Fin avril, Andreas Aebi, Max E. Katz et André Lüthi exposeront ainsi au Conseiller fédéral Alain Berset et à son équipe les attentes du secteur des voyages au niveau «restart tourism», notamment en ce qui concerne la stratégie de sortie pour une planification fiable dans la branche ainsi que la problématique des tests et de la quarantaine pour les voyageurs. (TI)
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