Lastminute.com: la CEO ad interim, Laura Amoretti, aussi dans le collimateur de la justice

Le Ministère public tessinois mène depuis juillet dernier des enquêtes préliminaires contre plusieurs anciens membres de la direction de l’entreprise.
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Dans le cadre de l’enquête en cours sur l’ancienne direction du fournisseur de voyages en ligne LM Group (Lastminute), Laura Amoretti, CEO ad interim, est désormais également soupçonnée. Avec un certain nombre d’autres collaborateurs anciens et actuels du groupe, elle est qualifiée de prévenue par le Ministère public du canton du Tessin, comme l’a communiqué LM Group.

Depuis juillet de cette année, le Ministère public tessinois mène des enquêtes préliminaires contre plusieurs anciens membres de la direction. Parmi eux figurent le fondateur de l’entreprise et ancien CEO Fabio Cannavale ainsi que le COO Andrea Bertoli. Tous deux se trouvent depuis lors en détention préventive. Celle-ci a été récemment prolongée jusqu’au 18 octobre 2022.

L’enquête porte sur escroquerie, utilisation illégale de prestations de sécurité sociale ou d’aide sociale et violation de la loi suisse sur l’assurance-chômage. Selon des déclarations antérieures de LM Group, l’enquête vise un éventuel abus de droits et de versements d’allocations de chômage partiel liées au Covid-19 par les filiales suisses BravoNext SA, BravoMeta CH SA et LMNext CH SA.

Par la suite, Laura Amoretti a été nommée directrice ad interim et la recherche d’un successeur permanent au poste de CEO a été lancée. Malgré les enquêtes désormais en cours à son encontre, le conseil d’administration la maintient en poste. Le conseil d’administration lui a exprimé sa pleine confiance pour diriger l’entreprise dans cette «phase de défi». (TI)