Le futur Orient Express dévoile ses intérieurs

Avant son lancement prévu pour 2025, les décors du futur train ont été révélés dans une exposition immersive.
Voiture-lit en mode jour (à gauche) et nuit. © Maxime d’Angeac / Martin Darzacq pour Orient-Express Accor

Il y a 140 ans, Georges Nagelmackers transformait son rêve en réalité en lançant les premiers trains de luxe Orient Express. Aujourd’hui, la légende se poursuit avec le dévoilement du futur train Orient Express. Entièrement réimaginés, les anciens wagons historiques, disparus, oubliés, puis retrouvés, reprennent du service. Avant son lancement en 2025, l’Orient Express a dévoilé ses décors inédits révélés à Paris dans une exposition immersive.

Sébastien Bazin, Président Directeur Général, Accor: «Nous sommes fiers, aujourd’hui, de révéler les premières images du futur train Orient Express. Une histoire inspirée d’un rêve, un train intemporel, objet de tous les fantasmes et qui devient une réalité. Le design de Maxime d’Angeac réveille le mythe en révélant son luxe, sa modernité et son élégance française. Demain, l’Orient Express brillera à nouveau, fier de ses 140 ans d’histoire et tourné vers l’avenir. La légende continue.»

Fasciné par les grands mouvements artistiques révolutionnaires et amateur de romans de voyage, l’architecte Maxime d’Angeac réalise depuis 20 ans des projets prestigieux de restauration et de décoration pour des maisons de luxe telles que Daum, Hermès, ou Guerlain. Avec ce projet, il écrit le nouveau destin d’un mythe. Une idée née d’un rêve, explique-t-il: «C’est la réinterprétation d’un train légendaire, conçu comme une nouvelle ambassade du luxe français, sublimée par le savoir-faire et les talents des meilleurs artisans français.»

L’Orient Express dévoile pour la première fois le décor de la future voiture-bar, un somptueux écrin invitant les passagers sous de grands dômes de lumière inspirés du style Second Empire. L’espace bar comprend un comptoir en verre et un hommage idéal à René Lalique. A chaque table, une horloge sonne l’heure du cocktail et du dîner. Un bouton d’appel est réservé au service du champagne. Un autre pour le personnel.

Spectaculaire et inattendu, le wagon-restaurant revisite les codes de l’Orient Express. Maxime d’Angeac réinterprète le motif «rail» créé par Suzanne Lalique-Haviland dans les années 1930, retravaillé sur les cloisons selon la technique de la pierre de taille. Sous un plafond miroir, traversé par une série d’arches, s’alignent tables et fauteuils enveloppants, éclairés par des abat-jours revisitant les modèles originaux.

Les Suites invitent au confort absolu et à un esprit fonctionnel. Partout, les angles sont arrondis, les cloisons sont recouvertes de bois précieux et de cuir, les têtes de lit brodées de bois, de nacre et de bronze. Dans une niche, les célèbres panneaux Lalique «Merles et raisins», provenant du train historique, sont exposés. A l’heure de la «Grande Transformation», les grands canapés se révèlent dans le confort d’un grand lit (2 x 1,40m). Une salle de bain et un dressing complètent cet aménagement.

La marque Orient-Express, qui appartient à 50% à Accor, est à distinguer du Venice-Simplon-Orient-Express opéré par Belmond. Le train a circulé de 1883 jusqu’en 2009. Le service comprendra 12 voitures-lits, un restaurant, trois salons et un fourgon. Les itinéraires ne sont pas encore publiés, mais le train pourrait circuler entre Istanbul et Paris.

(TI)