L’Euroairport s’est équipé pour le rush estival

L’aéroport trinational s’attend à moins de files d’attente en dépit d’une hausse du nombre de passagers.
zVg/màd

L’Euroairport annonce avoir pris des mesures pour éviter des temps d’attentes aussi longs que ceux de l’année dernière aux contrôles des passeports. Chaque jour et en moyenne annuelle, près de 25’000 personnes utilisent l’aéroport. Un chiffre qui passe à 35’000 durant les vacances d’été. Et pour cette année, les prévisions tablent sur 10% d’augmentation. Aussi, le nombre de policiers aux frontières a été accru de 31 personnes (27 personnes de la Police aux Frontières française et 4 du Corps suisse des gardes-frontières). Parallèlement, de nouveaux systèmes d’orientation et d’information ont été installés pour guider les passagers. Au total, un montant de près de €1 million a été investi pour réduire les temps d’attente en termes d’aménagements et de personnel.

Il faut savoir que l’Euroairport se situe entièrement sur territoire français. La décision du gouvernement de prolonger les contrôles aux frontières intérieures après les attentats terroristes fin 2015 s’y applique toujours. «Contrairement à ce qui se passe dans les aéroports situés sur le territoire suisse, cela signifie concrètement que le contrôle des passeports est renforcé et prend plus de temps. Tous les passagers sont concernés, en particulier ceux qui entrent sur le territoire, qu’ils arrivent d’un pays de l’espace Schengen ou non», indique l’aéroport dans un communiqué.

Dix sas automatisés pour 2020

Dès l’an prochain, des sas automatisés pour le contrôle d’identité seront mises en service à l’Euroairport. L’objectif est de réduire encore la charge de travail des policiers aux frontières et de rendre les contrôles aux frontières globalement plus efficaces. Cinq sas automatisés sont prévus respectivement à l’arrivée et au départ. Ces nouveaux dispositifs de contrôle seront adaptés aux besoins de l’aéroport. Dans un premier temps, les sas de contrôle automatisés de contrôle d’identité seront déployés par les autorités françaises, puis équipés par la suite pour les autorités suisses.