L’Europe a adapté sa liste des pays «autorisés»

Le Conseil européen recommande aux états membres de lever les restrictions pour les citoyens d’une douzaine de pays.
iStock.com/AlxeyPnferov

Jeudi 30 juillet dernier, le Conseil européen a révisé la liste des pays qualifiés de «sûrs». Les voyageurs en provenance de ces états sont en conséquence autorisés à effectuer des voyages «non essentiels». Les pays concernés sont l’Australie, le Canada, la Géorgie, le Japon, le Maroc, la Nouvelle-Zélande, le Rwanda, la Corée du Sud, la Thaïlande, la Tunisie et l’Uruguay. La Chine figure aussi sur la liste, mais «sous réserve de confirmation de la réciprocité».

Dans un communiqué publié jeudi dernier, le Conseil européen précise: «Les critères permettant de déterminer les pays tiers à l’égard desquels la restriction actuelle des déplacements devrait être levée portent notamment sur la situation épidémiologique et les mesures de confinement, y compris la distanciation physique, ainsi que sur des considérations économiques et sociales. Ils sont appliqués de manière cumulative.»

Pour les pays figurant sur la liste, les critères à remplir sont notamment un nombre de nouveaux cas de Covid-19 pour 100 000 habitants au cours des 14 jours précédents proche ou en-dessous de la moyenne de l’UE (constatée au 15 juin 2020), une tendance stable ou en baisse concernant les nouveaux cas au cours de cette période par rapport aux 14 jours précédents et la réaction globale face à la pandémie de COVID-19, compte tenu des informations disponibles, notamment sur des aspects tels que le dépistage, la surveillance, le traçage des contacts, le confinement, les traitements et la communication de données, ainsi que de la fiabilité des informations et, au besoin, du score moyen total par rapport au règlement sanitaire international (RSI).

Pour les pays qui ne figurent pas sur la liste, des exceptions sont prévues notamment pour les citoyens de l’UE et leur famille, les résidents de longue durée de l’UE et les membres de leur famille, les voyageurs ayant une fonction ou un besoin essentiel dont la liste figure dans la recommandation, ainsi que les pays associés à l’espace Schengen (Islande, Liechtenstein, Norvège, Suisse).

Le Conseil européen rappelle en outre que sa recommandation n’est pas un instrument juridiquement contraignant. «Les autorités des États membres restent responsables de la mise en œuvre du contenu de la recommandation. Elles peuvent, en toute transparence, ne lever que de manière progressive les restrictions de déplacement à l’égard des pays figurant sur la liste.» La récente décision de la Belgique concernant les voyages dans l’arc Lémanique (Genève et Vaud), ainsi qu’en Valais en est une illustration.

(CD)