«Nous offrons une plus-value aux Romands de la FSV»

Elodie Cauchebrais exerce à mi-temps la fonction de relais entre le secrétariat central de la FSV et les membres romands.  
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Chargée pour la Suisse romande du domaine ‘Service aux membres’ de la Fédération suisse du voyage (FSV) depuis le mois de mai, Elodie Cauchebrais a notamment travaillé 10 ans chez Atout France en Suisse, dans le domaine Marketing, Events & B2B, avant d’occuper le poste de responsable Communication & RP de 2013 à 2019.
L’exercice de ces fonctions lui a permis d’acquérir une connaissance approfondie du paysage helvétique des agences de voyages.
Après son emploi chez Atout France, elle a travaillé pendant 3 ans chez Flying Teachers en qualité de spécialiste en marketing et une année et demie dans le domaine Marketing & Events de l’Université de Zurich. Entretien après un peu plus de quatre mois d’activité.

Qu’est-ce qui vous a motivée à relever ce défi auprès de la FSV?

Selon moi, c’est une occasion unique d’améliorer et d’intensifier le service aux membres romands de la FSV. C’est une réelle plus-value en termes d’échanges entre le secrétariat central et la partie francophone du pays.

Pour ce faire, je travaille main dans la main avec mes collègues du secrétariat ainsi qu’avec les quatre membres romands du comité de la FSV.

Peut-on voir dans la création de ce poste un aveu de faiblesse du secrétariat central dans la connaissance de la Suisse romande et la maîtrise de la langue française?

Je préfère parler d’avenir plutôt que du passé. L’intensification des relations est au cœur de la création de ce poste. La langue, certes, joue un rôle important en la matière et fait progresser les choses de manière dynamique. Mais d’autres collaborateurs du secrétariat maîtrise aussi la langue française à l’image de Patricia Röösli qui œuvre elle aussi dans le domaine Service aux membres.

Est-il possible de réellement appréhender les problèmes des membres romands en demeurant basée à Zurich?

Si j’avais eu le sentiment que ce serait impossible, je n’aurais pas accepté cette fonction. Il y a aussi des avantages à être domiciliée au secrétariat central: nous sommes au cœur du quotidien de la FSV et nous travaillons très étroitement en privilégiant un esprit d’équipe.

De plus, nous disposons maintenant de moyens techniques permettant de multiples échanges (Teams, par exemple). Et comme je l’ai dit, je bénéficie aussi du précieux soutien des membres du comité basés en Suisse romande.

Le marché romand se distingue par de multiples spécificités, dont l’existence de Groupements cantonaux d’une réelle puissance et de plusieurs associations volontaires (AVP, APR). Comment voyez-vous votre mission dans un tel contexte?

J’étais consciente des différences structurelles et des spécificités romandes depuis mon activité précédente au sein d’Atout France.

Mon rôle consiste à fournir une assistance et un soutien administratifs et opérationnels à tous les membres de Suisse romande, quelle que soit leur appartenance à l’un ou l’autre groupement cantonal et autres associations.

En quatre mois, de quelle nature ont été les contacts que vous avez établis avec les membres romands?

Les retours sont positifs et les échanges s’intensifient. Les nombreux contacts que j’ai eus ont été aussi variés que cordiaux.

Les rapports étroits entretenus avec le vice-président Stéphane Jayet ainsi qu’avec les responsables des piliers ‘Retail’ Suisse romande/Tessin (David Léchot) et ‘Commercial’ (Olivier Emch) facilitent grandement la prise en compte des spécificités romandes.

D’un de point de vue technique, le fait de ne pas avoir été agente de voyages permet-il d’aider les membres dans leur ‘daily business’ en apportant un regard neuf?

Comme je l’ai dit, je connais le fonctionnement de la branche grâce à mon expérience professionnelle antérieure. Et je suis au sein d’une équipe maîtrisant parfaitement les rouages de l’industrie des voyages.

A votre nomination, le secrétariat central indiquait qu’outre votre rôle d’encadrement, vous devriez développer de nouveaux services. De quoi s’agit-il concrètement?

Plusieurs projets sont en gestation. Nous travaillons par exemple à la relance d’une rencontre avec la presse grand public et à un webinaire consacré à l’IA. Il convient aussi de définir ce dont les membres ont besoin pour améliorer leur quotidien et de leur rappeler qu’ils ont déjà de nombreux services à leur disposition, par exemple dans le domaine juridique.

Êtes-vous aussi engagée dans le domaine de la formation, géré en Suisse romande par les cinq Groupements cantonaux?

Non. Ce domaine est l’affaire de Daniela Maspoli, responsable du Ressort Formation. Mais je suis bien entendue informée de ce qui se fait dans ce domaine lors des échanges avec les responsables de la formation.

Dominique Sudan