Nouvelles fermetures en Suisse: les agences font exception

L’obligation de télétravail s’applique en revanche aux agences. Le montant des aides à fonds perdus est revu à la hausse.
© RTS

Le Conseil fédéral étend et renforce les mesures contre le coronavirus. Elles seront applicables dès le lundi 18 janvier. Ces changements sont dus au variant anglais réputé beaucoup plus contagieux que la version connue. La Suisse doit faire face à une nouvelle augmentation du nombre de cas. Les magasins et les marchés non essentiels devront fermer.

Agences ouvertes

Selon une liste publiée sur le site «srf.ch», les agences de voyage peuvent rester ouvertes, comme les salons de coiffure, les solariums et les banques. Elles font donc partie des exceptions. En revanche, elles doivent respecter l’obligation de fermeture entre 19 heures et 6 heures du matin. Bien que positive, cette information n’a finalement que peu d’importance, la fermeture des agences n’aurait pas eu de conséquences significatives pour la branche.

Télétravail de mise

L’obligation de télétravail pour toutes les entreprises (sauf certaines exceptions) s’applique également aux agences. Cette obligation est toutefois soumise à la condition de possibilité «avec un effort raisonnable». Les personnes particulièrement vulnérables bénéficieront d’une protection supplémentaire et ont droit à un bureau à domicile ou à un congé.

Aucun remboursement des frais pour le télétravail n’est prévu, la mesure n’étant que temporaire. Les employés qui se présentent au bureau doivent porter un masque s’il y a plus d’une personne dans une pièce. Les réunions d’affaires sont également limitées à un maximum de cinq personnes par réunion. Les aides pour les cas de rigueur ont également été adaptées.

Déception de la FSV

La Fédération suisse du voyage (FSV) se dit déçue par les décisions du Conseil fédéral, car «l’introduction de réglementations homogènes et rapides au sein des cantons demeure un vœu pieux. Il ne nous reste qu’à espérer que les cantons traiteront en priorité les demandes déjà déposées par les entreprises considérées comme des cas de rigueur en automne. Car, au vu des secteurs qui sont venus s’ajouter à la liste (gastronomie, hôtellerie, commerce de détail, etc.), les cantons vont être submergés de nouvelles demandes», peut-on lire dans un message aux membres.

(CD)