Plus de services en préparation chez Lyria

La joint-venture ferroviaire franco-suisse compte améliorer son offre de services au cours de l’année 2025. Et ce n’est pas la seule bonne nouvelle pour les voyageurs.
TGV Lyria © Pierre Julien

TGV Lyria se prépare à offrir encore plus de services à ses voyageurs en 2025, continuant à faire la différence avec les autres trains à grande vitesse de la SNCF. Les rames Lyria offrent déjà un confort de siège supérieur à celui des TGV classiques. Mais 2025 va se caractériser par une nouvelle offre digitale, qui «tiendra mieux compte des passagers français, Suisses romands et alémaniques», indique Gert Fässler, Directeur commercial Lyria basé à Paris.

Presse suisse et française

L’offre de journaux sur le portail Lyria sera renforcée, avec des quotidiens français et suisses dont plusieurs titres de la presse helvétique. Soit une trentaine de titres de quotidiens et magazines. En Business Première, les voyageurs accèderont en exclusivité à 15 autres titres.

©TGV Lyria

Toujours sur le portail Lyria, les clients pourront aussi se divertir avec une offre de 38 films – dont 4 à 5 changés chaque mois-, 25 épisodes de séries, 10 documentaires, 20 podcasts et 15 jeux. De quoi rivaliser avec les programmes de distraction en avion. Quelques premières améliorations seront disponibles dès le mois d’octobre avant d’être totalement appliquées l’an prochain.

En Business Première, c’est toujours le chef genevois Michel Roth qui est à la manœuvre avec une carte offrant un repas complet et qui évolue le long des saisons. L’expérience culinaire oscille entre saveurs françaises et suisses accompagnée de vins des deux pays. «On travaille sur d’autres services annexes, qui pourraient intégrer des services de transport annexes en gare, comme des taxis ou même les transports publics», indique encore la direction de Lyria.

Rien ne change pour les bagages

Et pour les voyageurs inquiets des nouvelles règles de bagages de la SNCF, qui limite désormais à deux valises (70 x 90 x 50 cm) et un bagage à main, rien ne change à bord de Lyria rassure Gert Fässler. Qui précise également que l’actuelle desserte entre France et Suisse devrait rester ce qu’elle est. «Il nous faudrait des rames supplémentaires si l’on souhaitait par exemple poursuivre la ligne Paris-Bâle vers Berne. Ce qui priverait Zurich d’une rotation» , explique le Directeur commercial Lyria.

Luc Citrinot, Paris