Swiss planche sur un concept familles et un développement long-courrier

Genève continue de jouer son rôle de laboratoire d’idées pour la compagnie nationale.
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Dans une interview accordée à Rundschau, le magazine du syndicat Aeropers et de Swiss Alpa, Lorenzo Stoll, Head of Western Switzerland de Swiss International Air Lines, passe en revue les différentes étapes du programme «Geneva Reloaded», dont l’impact très positif des Bombardier CSeries sur la rentabilité retrouvée de la base genevoise.

Genève Aéroport reste d’ailleurs le laboratoire d’idées de la compagnie, avec l’introduction de nouvelles structures tarifaires ou du nouveau programme de catering Swiss Saveurs. Un pas supplémentaire pourrait être fait dans un autre domaine: l’introduction éventuelle d’un nouveau concept dédié aux familles.

Les enfants pleurant à longueur de vol sont en effet une plaie pour tous les passagers, notamment dans le long-courrier. «Nous planchons sur un tel concept, qui serait dédié aux familles entre l’arrivée à l’aéroport et l’embarquement. Plusieurs pistes sont à l’étude: une zone spéciale pour le check-in et l’embarquement, et éventuellement un espace dédié à bord des avions», peut-on lire dans Rundschau.

Le journal Schweiz am Wochenende a également repris l’information et précise que ce concept dédié aux familles devrait tout d’abord faire l’objet d’un test au départ de Genève. Ce n’est qu’au cours de cette première phase que l’on saura si ce nouveau concept se concrétisera vraiment et sous quelle forme. Mais un espace familles à bord ne serait pas testé dans un premier temps.

Toujours à propos de Genève, Lorenzo Stoll ne cache pas que Swiss analyse aussi différents «Business Cases» portant sur l’extension du réseau long-courrier. «Diverses destinations sont analysées, la plupart sur la côte est des USA. Mais il convient d’avancer avec précaution car si le succès n’était pas au rendez-vous, ce serait toutes les opérations à Genève qui pourraient rapidement en pâtir. En plus de la demande, nous devons aussi veiller à ce que la capacité opérationnelle (avions et personnel de bord) nous permette un tel développement», insiste Lorenzo Stoll. (DS)