
Depuis ces dernières années, les CFF ont connu un développement de leur site web et de leurs applications (Mobile CFF et sa version Preview). L’achat de billet est relativement simple et rapide. Mais il convient d’être très prudent si l’on ne veut pas se retrouver à payer du simple au double. Le problème: les données Swisspass n’adaptent pas forcément la recherche.
Lors d’une recherche de billets (1 adulte, demi-tarif) pour un trajet aller-retour dans la même journée entre Lausanne et Berne le 17 mai 2023, l’horaire propose à l’aller un billet de première classe à 15.20 francs (au lieu de 30 francs). Pour le retour, un billet au même tarif est disponible, ce qui fait un aller-retour pour 30.40 au lieu de 60 francs.
Lors du processus d’achat, le site web propose ensuite soit de poursuivre de manière anonyme, soit de se connecter avec le compte Swisspass. Si l’utilisateur choisit cette dernière option, le système ne reconnaît pas automatiquement la présence d’un abonnement demi-tarif. La recherche s’adapte donc et présente un tarif certes toujours dégriffé, mais sans le demi-tarif: 30.20 francs par trajet, soit un total de 60.40!

Il faut donc éditer les données relatives au passager et préciser que celui-ci détient un abonnement demi-tarif afin de retrouver les premiers prix affichés.
Précisons que ce problème n’a pu être reproduit que sur le site web cff.ch. Les applications Preview et Mobile CFF adaptent automatiquement la recherche aux abonnements enregistrés.
Contactés via leur page Facebook, les CFF ne semblent pas conscients du problème, comme en témoigne la réponse reçue: «Il est possible que les prix changent lors de la connexion, car les prix que l’on voit sans se connecter sont les plus avantageux et qu’ils sont ensuite adaptés lors de l’achat.»
Ils précisent encore: «Si l’on achète un billet sans se connecter, il se peut aussi que le prix change, tout comme pour quelqu’un qui se connecte. L’achat sans login présente plutôt des inconvénients, comme par exemple le fait que le billet n’est pas visible sur l’application.»
(Cédric Diserens)