De nombreux aéroports ont déjà introduit la reconnaissance faciale. L’aéroport de Zurich veut désormais lui aussi créer la base légale nécessaire.
Comme le rapportent plusieurs médias, dont Saldo.ch, l’aéroport de Zurich veut créer la base légale pour l’introduction d’une technologie de reconnaissance faciale. Dans un E-mail adressé à l’Office fédéral de l’aviation civile (OFAC), la société Flughafen Zürich AG a suggéré cette mesure et souhaite ainsi assurer sa pérennité.
Une expérience de voyage sans faille
Les passagers qui ont créé un profil biométrique devraient à l’avenir pouvoir voyager sans interruption dans l’aéroport, le profil biométrique étant utilisé pour le dépôt des bagages, l’embarquement et le contrôle des cartes d’embarquement. Les médias spéculent que l’aéroport veut également utiliser la reconnaissance faciale pour mesurer et analyser les temps d’attente, les vols et les temps de trajet. Elle devrait en outre pouvoir être utilisée pour des prestations commerciales.
Face au journal Tages-Anzeiger, l’aéroport a relativisé ses projets: «Nous examinons actuellement l’utilisation volontaire de la biométrie exclusivement aux endroits qui peuvent déjà être utilisés de manière autonome en scannant la carte d’embarquement, par exemple aux automates ‘self-bag drop’, au contrôle des cartes d’embarquement et à l’embarquement.»
Révision de la loi sur l’aviation
La loi sur l’aviation est adaptée tous les deux ans et c’est le contexte qui a poussé l’aéroport à envoyer un E-mail à l’OFAC. «Il s’agit de s’assurer, lors d’une révision, que les bases légales sont en place pour pouvoir suivre les évolutions technologiques et rester pérenne.» C’est pourquoi l’aéroport a voulu inciter à la création d’une base légale pour la technologie de reconnaissance faciale.
Toujours volontaire à l’avenir
À l’avenir également, l’utilisation de la reconnaissance faciale doit rester volontaire et déterminée par les passagers eux-mêmes. L’aéroport explique qus d’autres possibilités d’utilisation que pour l’enregistrement des bagages, le contrôle des cartes d’embarquement et l’embarquement ne sont pas prévues. L’équipement technique nécessaire doit d’abord être acquis.
On ne sait pas encore quand la reconnaissance faciale pourra être introduite. Le délai de consultation pour cette modification de la loi a expiré le 28 novembre 2024. C’est maintenant au Conseil fédéral de décider, mais la loi peut faire l’objet d’un référendum facultatif. Par conséquent, l’aéroport de Zurich pourrait encore attendre des années avant de pouvoir se procurer et utiliser la technologie de reconnaissance faciale biométrique.
(BRA)
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