Union autour de l’initiative «Back in the Air»

Trois demandes clés pour rétablir la liberté de voyager ont été présentées au président de la Confédération, Guy Parmelin.

La crise du coronavirus a durement frappé l’industrie du voyage et du tourisme en Suisse ainsi que les secteurs économiques qui en dépendent. Une cinquantaine de représentants de l’aviation, de l’économie et du tourisme ainsi que les partenaires sociaux se sont réunis le 7 avril dernier pour un sommet virtuel intitulé «Back in the Air». L’événement avait pour objectif d’identifier des champs d’actions pour que la politique s’accorde sur des mesures concrètes afin de retrouver la liberté de déplacement. L’industrie entend ainsi proposer son expertise et sa coopération.

André Schneider, directeur général de Genève Aéroport

«Le retour de la connectivité, cruciale pour notre économie, la Genève internationale et aussi les habitants de la région, ne se fera pas du jour au lendemain. Cela devra avoir lieu en tenant notamment compte des objectifs en matière de développement durable que l’industrie aéronautique s’était fixé avant la crise sanitaire. Genève Aéroport n’entend pas se soustraire aux engagements qu’elle a pris par le passé», déclare André Schneider, Directeur général de Genève Aéroport.

Dieter Vranckx, CEO de Swiss: «La Suisse, en tant que centre économique d’importance mondiale et pays d’exportation, dépend d’un trafic aérien efficace. Les voyages doivent être à nouveau possibles et planifiables – de manière responsable, basés sur une analyse des risques et dans le respect des concepts de protection.»

À la fin de l’événement, les participants au sommet Back in the Air ont adopté les principes communs suivants:

  • Approche fondée sur l’analyse des risques: Pas de restrictions à l’égard des personnes qui voyagent entre pays qui présentent une situation épidémiologique similaire. Une telle approche fiable peut être garantie par l’aménagement d’une vaste stratégie de vaccination, de tests et de traçabilité.
  • Vaccination et tests: Les voyageurs vaccinés, guéris ou testés négatif au COVID-19 doivent pouvoir entrer et sortir librement de Suisse. À défaut, un test antigène doit suffire pour démontrer l’absence d’une infection au COVID-19.
  • Attestation digitale: La preuve d’une vaccination, d’une guérison ou d’un test négatif doit être standardisée et disponible sous forme digitale.

L’initiative Back in the Air est soutenue par de nombreux acteurs dont les trois aéroports principaux de Suisse, les associations FSV, TPA et STAR, les compagnies aériennes Swiss, Edelweiss et Easyjet, les grands TOs (DER Touristik Suisse, Hotelplan Suisse et TUI Suisse), Skyguide, Suisse Tourisme et diverses associations.

Demandes présentées à Guy Parmelin

Sur invitation de la présidente du Conseil d’État du canton de Zurich, Silvia Steiner, et de la Conseillère d’État en charge de l’économie, Carmen Walker Späh, le Président de la Confédération Guy Parmelin s’est rendu le 15 avril à l’aéroport de Zurich pour se faire une idée des impacts économiques de la crise du coronavirus sur les entreprises dépendantes du trafic aérien.

Guy Parmelin (à dr.) reçoit la liste des propositions des mains d’Andreas Schmid.

Lors de la visite, le président du conseil d’administration de Flughafen Zürich AG, Andreas Schmid, lui a présenté les principales demandes susmentionnées au nom de tous les participants au sommet Back in the Air.

Après cette visite, un point de presse sera organisé ce vendredi 16 avril à 10h à Berne, avec des organisations ayant participé à la rencontre Back in the Air. Thomas Hurter (Aerosuisse), Daniel Lampart (Union syndicale suisse), Rudolf Minsch (economiesuisse), Sandrine Nikolic-Fuss (kapers) et Simon Wey (Union patronale suisse) présenteront en effet aux médias les mesures nécessaires pour retrouver la liberté de déplacement.

(CD)