L’information a été publiée aujourd’hui par le portail «Blick.ch»: Europa-Park se trouve également confronté à un manque de personnel, avec en conséquence des temps d’attentes plus grands et des capacités réduites. En conséquence, le parc d’attractions de Rust plafonne la fréquence des visiteurs, comme le confirme Dieter Borer, porte-parole, au portail «Blick.ch».
Ainsi, avec un peu plus de 30’000 visiteurs par jour, il n’est actuellement plus possible d’entrer. «Nous nous battons contre le manque de personnel et travaillons donc avec des restrictions de capacité au lieu de jouer sur les heures d’ouverture», poursuit Dieter Borer.
Mais le parc allemand n’est pas seul dans cette situation. Gardaland, le plus grand parc de loisirs d’Italie près de Vérone, est encore plus durement touché. En raison d’un manque de personnel, les heures d’ouverture doivent être réduites: une partie du parc fermera désormais à 19 heures au lieu de 23 heures.
La pénurie de personnel qui touche les parcs n’est pas une particularité. Toute la branche de l’hôtellerie, du tourisme et de la restauration cherche actuellement désespérément du personnel.
A l’instar des restaurants et des hôtels dans les régions touristiques, les parcs d’attractions dépendent d’un grand nombre de travailleurs saisonniers. En été, lorsque les visiteurs font la queue, il faut plus de personnel à la caisse, au stand de hot-dogs et dans les files d’attente devant les montagnes russes.
Outre le recrutement de collaborateurs, l’Europa-park est également préoccupé par le renchérissement. Celui-ci s’élève à 7,9% en Allemagne et est donc nettement supérieur à celui de la Suisse (2,9%). Pour la saison d’été en cours, le parc a donc augmenté les prix d’entrée. Selon le jour de la semaine, les billets d’entrée coûtent entre 55 et 62 euros par personne. Seule consolation: la force du franc suisse rend l’addition un peu moins salée.
(TI)
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