Fusion de deux CRT de France

Bourgogne et Franche-Comté se sont unis au terme d’une assemblée générale extraordinaire pour des économies de l’ordre de €200’000.

Le Comité régional du tourisme de Bourgogne et celui de Franche-Comté ont fusionné vendredi dernier pour donner naissance au premier CRT «fusionné» de France. Celui-ci porte logiquement le nom de «Bourgogne-France-Comté Tourisme» et emploie 44 personnes. Son rôle est celui d’observer, mais également d’assurer la promotion, ainsi que d’accompagner la structuration de l’offre touristique de huit départements: Côte-d’Or, Doubs, Haute-Saône, Jura, Nièvre, Saône-et-Loire, Territoire de Belfort et Yonne. La fusion devrait permettre l’économie de €200’000 dès 2016.

Sur le terrain, le nouveau CRT dispose de deux sites, l’un à Dijon, l’autre à Besançon, afin d’être au plus près des territoires. Au niveau stratégique, trois axes ont été déterminés. Trois destinations identitaires sont mises en avant avec la Bourgogne, les Montagnes du Jura et le Massif des Vosges. L’organisation de filière, à l’échelle de la nouvelle région créée, s’effectuera autour d’une offre segmentée et de gammes de produits. Enfin des portes d’entrée touristiques seront mises en valeur, permettant d’inclure l’ensemble des territoires, des collectivités et des opérateurs dans la stratégie globale.

Revenant sur la pertinence de la fusion, Loic Niepceron, Conseiller régional, élu de Franche-Comté et président du nouveau CRT indique: «Nous entretenons ce côté cousin germain qui est une réalité géographique et historique. Nos deux régions, qui n’en forme plus qu’une, ont beaucoup à s’apporter mutuellement et l’offre déployée au niveau de la grande région doit refléter cette complémentarité et cette pertinence».

Gastronomie, tourisme fluvial, oenotourisme, patrimoine, nature authentique et préservée, loisirs familiaux ou plus actifs, mais aussi tourisme urbain ou d’affaires : l’offre répond aux aspirations actuelles des touristes français et étrangers. Une offre qui se densifie de grands événements ou festivals comme les Fantastic Picnic ou les Eurockéennes.

«La Bourgogne-Franche-Comté n’est pas adaptée au tourisme de masse mais s’adresse plutôt à des amateurs de courts-séjours, de calme et de bien-vivre. Or les tendances nous montrent qu’il y a un mouvement de balancier vers une réappropriation de ce type de voyage», conclut Loic Niepceron.