La décision est tombée ce matin et a été annoncée au tribunal du commerce d’Anvers. La compagnie dépose le bilan. Les opérations sont interrompues dès à présent et les collaborateurs ont été informés. La compagnie aura été placée sous protection de la loi sur les faillites pendant six mois. Toutefois, l’équipe en charge de la restructuration n’aura pas eu assez de temps pour réduire le départ des pilotes et trouver suffisamment de ressources financières pour assurer les opérations.
En outre, les demandes charter auraient été annulées de manière inattendue. On estime que la cessation de bail (sale & leaseback) prévue pour les appareils aux mains de VLM ou une recapitalisation aurait nécessité au moins 2 à 3 mois supplémentaires. Hamish Davidson, CEO de VLM Airlines indique regretter d’avoir à en arriver là. «Il s’est récemment avéré que les efforts d’assainissement entamés en janvier 2016 sont arrivés trop tard pour une restructuration durable de la compagnie.»
Il souligne encore que l’insécurité découlant du blocage surprise des comptes bancaires a poussé de nombreux pilotes à démissionner, tout en ébranlant la confiance de clients charter pour les réservations à moyen et à long terme. «Le délai de deux semaines entre la demande de mise sous protection de la loi sur les faillites et son acceptation a entraîné une chute temporaire massive des réservations dans le trafic de ligne, ce qui a influé de manière négative sur les liquidités.»
Il relève enfin que le réseau au départ de Friedrichshafen était un élément essentiel du processus d’assainissement. «Nous sommes convaincus que les trois lignes sur Düsseldorf, Belin et Hambourg auraient été rentables. Pour VLM, cette chance est arrivée trop tard, même si le revenu moyen par vol de et vers Friedrichshafen a plus que doublé de janvier à juin 2016.
La compagnie indique que les billets réservés via le portail www.flyvlm.com devraient être remboursés. Les clients ayant réservé via une agence de voyage sont priés de s’adresser à celle-ci pour un remboursement.
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