Reykjavik n’a pas renoncé à son train sur Keflavik

L’échec de Wow Air n’aurait pas refroidi le projet et les dernières discussions se déroulent autour d’un projet devisé à près d’un milliard d’euros.
Keflavik Airport
© Isavia

Reykjavik souhaite toujours obtenir sa ligne ferroviaire entre la ville et l’aéroport de Keflavik. Selon le Morgunblaðið, le projet nommé «Lava Express» est en cours de préparation par l’entreprise Fluglestin þróunarfélag, partenariat entre la société financière Landsbankinn, l’entreprise d’ingénierie et de conseil EFLS, la société de développement Keflavík Kadeco, l’entreprise danoise d’infrastructure Per Aarsleff et d’autres.

Le projet, devisé à près d’un milliard d’euros, porte sur une ligne de 49 kilomètres de long, don’t 14 souterrains. Selon Runólfur Ágústsson, cité par le Morgunblaðið, les travaux de construction pourraient débuter en 2022 déjà et la faillite de Wow Air n’a pas d’impact sur le projet à long terme. Les communes concernées ont toutes accepté un accord de coopération sur le découpage du territoire, à l’exception de Hafnarfjörður – une rencontre avec le maire est prévue

L’élément le plus onéreux du projet est la recherché pour le forage de la strate dans la région métropolitaine de Reykjavik. Parallèlement, une évaluation environnementale sur deux ans sera effectuée. Les tunnels devront être percés à Straumsvik et entre Hafnarfjörður et le terminal de bus BSÍ à Reykjavík. De Straumsvik à Keflavik, le trajet s’effectuera en surface. Les travaux devraient s’étaler sur trois ans avec 75-80% financé de l’étranger.