Le segment du bien-être connaît un fort développement au Kenya avec 10% de croissance en comparaison annuelle. Un élément qui n’est pas étranger à l’augmentation de la classe moyenne dans le pays. Selon le chapitre kenyan de la Spa & Wellness Association of Africa (SWAA), la barre des 5 milliards de shillings (CHF 48,36 millions) a été franchie en 2017. Selon l’association, le bien-être est aujourd’hui un besoin lié au fait que les heures de travail sont longues et inédites, tandis que les horaires irréguliers tendent à se développer. Le succès de ce secteur a cependant le revers de sa médaille et ses défis. D’une part, il faut trouver la main d’oeuvre qualifiée pour amener l’offre à un niveau supérieur digne de la concurrence internationale. D’autre part, on trouve aujourd’hui pas mal d’amateurs qui officient en tant que professionnels et de nombreux centres de spa et de bien-être en-dessous des standards. En conséquence, certains professionnels en appellent à une réglementation pour permettre un développement sain. Selon des statistiques d’Euromonitor International, le tourisme de santé et de bien-être au Kenya affichait une croissance de 9% en 2013 pour un total de 2,5 milliards de shillings. Afin de conserver un rythme élevé de croissance, il est impératif d’être au niveau de la concurrence au niveau mondial.
CD
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