Le conflit social se poursuit en France. Il faut s’attendre à ce qu’entre 25 et 33% des vols soient annulés dans les plus grands aéroports français. Les contrôleurs aériens devraient prendre part au mouvement de grève contre la réforme des retraites.
La Direction générale de l’aviation civile française (DGAC) a demandé hier, mercredi 26 avril 2023, aux compagnies aériennes de renoncer à un tiers de leur programme de vols à Paris-Orly et un quart à Paris-Charles de Gaulle.
Les perturbations vont également toucher plusieurs aéroports régionaux. 33% des vols devraient être annulés préventivement à Bordeaux, Lyon, Marseille, Nantes et Toulouse. A Beauvais et Nice, ce sont 25% des mouvements qui devraient tomber, selon la DGAC.
«En dépit de ces mesures préventives, des perturbations et des retards sont néanmoins à prévoir», a remarqué mercredi la DGAC, en invitant «les passagers qui le peuvent à reporter leur voyage et à s’informer auprès de leur compagnie aérienne pour connaître l’état de leur vol.»
Comme de coutume, la grève aura un impact qui dépassera les frontières françaises et aura un impact sur l’ensemble du trafic aérien européen. Les dernières statistiques d’Eurocontrol ont démontré que 75% des retards du trafic aérien pour la semaine du 12 au 18 avril seraient à imputer aux grèves des contrôleurs aériens français.
Selon la Fédération nationale de l’aviation et de ses métiers (FNAM), 3’500 vols auraient déjà été annulés au premier trimestre, dont 500 sans que les passagers aient pu être prévenus.
(TI)
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