Easyjet soucieuse de l’empreinte environnementale

À l’occasion du Berlin Air Show 2024, l’Alliance européenne pour l’aviation zéro émission (AZEA) a présenté sa feuille de route et ses orientations à l’attention des décideurs publics et des industriels.
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En qualité de co-président de l’AZEA, Easyjet a activement participé à l’élaboration de ces recommandations.

Johan Lundgren, CEO Easyjet © CD

«Je n’ai aucun doute sur le fait que la technologie zéro émission de carbone jouera un rôle essentiel dans la décarbonisation de l’aviation européenne. Ce sera bien sûr un défi, mais le fait que l’Europe abrite une industrie aéronautique de premier plan au niveau mondial, qui a fait ses preuves en matière d’innovation, me rend confiant. que cela fonctionne, nous aurons besoin d’un effort collectif de la part de l’industrie, des gouvernements et des régulateurs. Tous devraient être motivés par l’ampleur de cette opportunité qui est une chance de réindustrialiser le transport aérien européen d’une manière qui non seulement réduira notre empreinte environnementale, mais qui ouvrira de nouveaux marchés et une multitude d’opportunités pour le secteur aéronautique européen pour les générations à venir», souligne Johan Lundgren, CEO d’Easyjet.

Cinq recommandations de l’AZEA

Les cinq principales recommandations dans le document d’orientation de l’AZEA sont les suivantes:

Avions: le cadre administratif devrait continuer de soutenir les technologies aéronautiques électriques et hydrogène pour aider à mobiliser l’investissement privé, y compris pour les technologies à des niveaux élevés de maturité technologique.

Production et transmission d’énergie: les acteurs du secteur de l’aviation et les gouvernements devraient entamer un dialogue afin de coordonner l’intégration des demandes énergétiques de l’aviation dans la planification énergétique, y compris la connexion des principaux aérodromes aux réseaux électriques et d’hydrogène, et la production ou l’importation d’énergie renouvelable et à faible teneur en carbone.

Aérodromes: ils devraient entamer rapidement un dialogue avec les gouvernements, ainsi qu’avec les fournisseurs d’électricité et d’hydrogène, afin de préparer l’adaptation de leurs infrastructures (y compris, par exemple, un espace supplémentaire pour le chargement des batteries et une infrastructure dédiée à l’hydrogène) et la fourniture de l’énergie nécessaire ; une coopération entre les gouvernements et l’industrie sera également nécessaire pour doter la main-d’œuvre du secteur de l’aviation de nouvelles compétences.

Certification, règlementation et standardisation: les régulateurs doivent être soutenus dans leur engagement avec l’industrie dès le premier stade, en veillant à ce que les réglementations et la certification soient adaptées à l’électricité et à l’hydrogène. Les coûts de certification doivent également être pris en compte.

Espace aérien: l’intégration de nouveaux aéronefs dans le réseau européen nécessitera un soutien politique continu et une coordination opérationnelle entre une série d’acteurs de l’espace aérien, notamment le gestionnaire du réseau européen, les fournisseurs de services de navigation aérienne, les aéroports, les utilisateurs de l’espace aérien, les fabricants et les fournisseurs de services de planification des vols.

Document accessible ici

(TI)