L’Extrême-Orient avec Turkish Airlines

La compagnie élue en 2024 meilleure en Business Class et en restauration – et meilleure compagnie en Europe par Skytrax – avance ses atouts pour rejoindre l’Asie.
La cabine Business de l'A350-900. ©BP

Au départ de la Suisse, les passagers de la compagnie turque peuvent bénéficier de nombreux avantages, et pas seulement tarifaires. La Business Class, en particulier, cumule les privilèges.

Escale à Istanbul

Nombreux sont les voyageurs à redouter les vols de 12 heures ou davantage. Un ‘downtown stop over’ peut alors leur offrir une pause bienvenue s’ils visent davantage qu’un simple transit aéroportuaire.

Les compagnies du Golfe l’ont bien compris, qui facilitent une escale touristique dans leurs capitales. Mais les hubs de Dubaï ou Abu Dhabi peinent à contenter les amateurs de patrimoine culturel. Viser plutôt Istanbul, c’est pouvoir s’immerger – en route – dans une mégapole qui n’a plus à prouver la richesse de son histoire, de Byzance à Constantinople.

Turkish Airlines offre donc un visa facilité et une nuit d’hôtel à ses clients de la classe économique (deux nuitées à ceux de la Business Class) pour aller visiter la Grande Mosquée, les rives du Bosphore et autre bazar, avant de poursuivre leur périple vers des contrées plus lointaines.

Raffinement

A défaut d’aller explorer Istanbul, les voyageurs pressés seront au moins fascinés par les dimensions et les infrastructures de son gigantesque aéroport.

Le salon Business leur offrira mieux que des chips et des cacahuètes; surprise de le voir agencé comme une véritable ‘food court’, soit un vaste espace équipé de stands thématiques où les mets s’élaborent sous leurs yeux. Un bar à fruits accueille les visiteurs dans les trois grands salons.

Salle de repos, piano, douches disponibles rapidement. Les enfants investissent leur propre espace ludique, alors que les addicts aux actualités du monde s’installent face à un mur d’écrans. C’est un lieu quasi unique en Europe.

Confort

Requinqué, le voyageur affronte alors sereinement la suite de son périple. A bord – raffinement gastronomique exclusif de la compagnie – un «chef» préside à la parfaite élaboration et présentation des mets.

Aux divertissements, connectivité wifi, agencement de la cabine et literie, le passager ne trouvera rien à redire. Le personnel de bord s’applique à soigner ce petit supplément d’attention qui ramène à l’époque – pas si lointaine – où voler prodiguait encore un sentiment de volupté.

Bernard Pichon