Les CFF se concentreront à l’avenir sur leurs propres canaux de vente, qu’ils continueront de développer. Concrètement, il se retireront du segment de vente de billets par des tiers à compter du 1er janvier 2018 et ne poursuivront pas leur collaboration avec les partenaires de distribution actuels que sont Migrolino, La Poste et Valora, ni avec les exploitants de gares privées. Selon l’ancienne régie fédérale, cette mesure permettra d’économiser environ CHF 5 millions par année en coûts de distribution.
La branche des voyages n’est pas concernée par cette nouvelle stratégie, au contraire: les CFF souhaitent améliorer la collaboration avec les agences de voyages, comme l’indique Armin Weber dans une interview à paraître demain dans l’édition allemande de TRAVEL INSIDE.
Les CFF collaborent actuellement avec 52 points de vente partenaires qui écoulent sur mandat un assortiment réduit de billets. La part de ce canal par rapport aux ventes totales a accusé un recul constant ces dernières années. Désormais, elle est nettement inférieure à 1%, contrairement aux canaux électroniques des CFF (en ligne et mobiles) qui affichent une forte croissance: en 2015, les ventes ont progressé de 40% par rapport à l’année précédente, soit 18 millions de billets vendus.
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