Selon un entretien accordé par le CEO du groupe Lufthansa aux médias belges «La Libre» et «Tijd», a confirmé que le nom «Brussels Airlines» disparaîtra. Selon «The Brussels Times», le nouveau nom devrait changer après 2018 pour «une marque belge encore meilleure et plus forte». Pour lui, le modèle actuel souffre d’une flotte trop petite (50 appareils) et de faiblesses à l’étranger.
Afin de remédier à cela, Carsten Spohr envisage un modèle d’affaires avec un niveau paneuropéen en collaboration avec Eurowings. Le réseau africain devrait également être développé. Le CEO a cependant confirmé qu’il ne pourrait pas donner de garanties quant à l’emploi, soulignant que la situation était identique en Allemagne.
Ces déclarations sont relativement mal perçues en Belgique et de nombreux actionnaires reprochent à Carsten Spohr de ne pas respecter les termes de l’accord conclu en septembre 2008. A ce moment-là, Lufthansa acquiert 45% de SN Holdings pour €65 millions. L’accord stipule que le prix pour l’acquisition complète, le prix se montera au maximum à €250 millions, tout en dépendant des «facteurs liés aux performances de la compagnie.»
Le plan d’intégration alors établi «s’inspire du modèle de coopération réussie entre Lufthansa et la compagnie helvétique Swiss.» Une grande indépendance est prévue pour Brussells Airlines, tout en tenant compte d’objectifs, de lignes stratégiques et de moyens financiers coordonnés au sein du groupe Lufthansa. Mais ces termes n’ont aucune valeur légale et Carsten Spohr, arrivé à la tête de Lufthansa en mai 2014, a d’autres objectifs dont le développement d’Eurowings.
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