Le projet «SX-GO» de Skywork a pour objectif une croissance continue pour la compagnie aérienne. «Il ne s’agit pas d’une croissance explosive, mais d’un développement prudent», a indiqué Martin Inäbnit hier soir à l’aéroport de Berne devant un parterre de partenaires et représentants de la presse. La stratégie repose sur quatre piliers: développement du marché bernois, changement de la flotte basée à Berne, développement de Bâle et d’autres marchés, appareils supplémentaires hors de Berne.
Les deux premiers points sont déjà en cours. Deux des cinq Dornier 328 ont déjà été remplacés par des Saab 2000. Trois autres devraient suivre en 2017. Ce changement de type d’appareil correspond à une hausse de 65% de la capacité.
Connexion au monde entier, via Amsterdam
Pour valoriser cette capacité supplémentaire, il faut de la demande. La compagnie aérienne élargit sa région de desserte et s’affiche aussi en Romandie au travers de la publicité. Hier, l’annonce d’un accord d’Interlining avec Air France-KLM depuis octobre déjà a été faite. Cet accord porte sur la ligne Berne-Amsterdam-Berne, permettant de combiner des vols en continuation sur le réseau d’AF-KL sur un seul et même billet.
Selon Martin Inäbnit, les connexions sur la Scandinavie, l’Angleterre et l’Ecosse sont bonnes, de même que celles sur certaines destinations d’Amérique du Nord. Dès l’été 2017, Skywork dopera sa desserte avec un passage à six vols hebdomadaires sur Amsterdam. Une hausse qui s’ajoutera à la hausse de capacité que permet le Saab 2000.
Zurich-Elbe à l’été 2017
Pour Berne, le CEO envisage encore plus de potentiel. L’infrastructure aéroportuaire et les limitations d’atterrissages sont cependant un obstacle. Aussi, Skywork envisage un développement sur d’autres terrains et pourrait envisager des opérations avec des appareils plus grands. Bâle joue un grand rôle – la compagnie tenterait d’opérer des vols Bâle-Londres City, sans que l’appareil ne vienne ou ne retourne à Berne. Et Skywork débutera un service de ligne depuis Zurich. A compter du 3 juin, la compagnie effectuera une rotation en W Berne-Elbe-Zurich-Elbe-Berne avec un Dornier.
La vision 2025 du CEO
Pour l’avenir proche, le CEO a encore quelques idées en gestation, y compris concernant Berne qui, selon lui, n’a pas réussi à passer du statut de terrain d’aviation à celui d’aéroport. Il rêve d’abandonner le terminal actuel pour construire un «Terminal West» de l’autre côté du Belpmoos pour les compagnies aériennes.
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