Au cours des neuf premiers mois de l’année, le groupe Lufthansa a enrigistré un résultat opérationnel de 628 millions d’euros, en baisse de 96 millions en comparaison annuelle. Le niveau record du prix du carburant a particulièrement pesé sur le résultat, de même que la pression sur les prix et les différentes taxes frappant le secteur aérien, notamment la taxe carbone imposée par l’Union européenne depuis le début de l’année.
Face au recul du résultat, à la demande vacillante et au durcissement de l’environnement économique, le patron de la compagnie, Christoph Franz, annonce un renforcement des mesures visant l’amélioration du résultat global. "L’environnement dans lequel nous oeuvrons est toujours plus exigeant. En termes de recettes, nous ne disposons pas des forces dont nous avons besoin pour procéder aux investissements nécessaires. C’est la raison pour laquelle nous redoublerons d’efforts."
Pour 2012, le surcoût carburant se monte à 1,1 milliard d’euros à l’échelle du groupe. De plus, la garantie de prix liée au kérosène perd de son effet en raison du maintien des tarifs à un niveau élevé. "Nous devons monter en puissance pour faire face à l’environnement concurrentiel international, pour satisfaire les attentes de nos propriétaires et pour rester appréciés à notre juste valeur par nos clients et nos collaborateurs."
Pour l’ensemble de l’exercice 2012, Lufthansa prévoit une augmentation du chiffre d’affaires et un bénéfice opérationnel de l’ordre de quelques centaines de millions d’euros.
