Taxe allemande sous le feu des critiques

Les récents développements d’Air Berlin poussent l’ADV à demander l’abandon de la taxe.

Au vu des récentes turbulences qui frappent Air Berlin, deuxième compagnie allemande, l’association des aéroports allemands (ADV) exige du gouvernement l’arrêt immédiat de la perception de la taxe sur le trafic aérien lancée en janvier dernier. Cité par «airliners.de», Ralph Beisel, président de l’ADV, aurait déclaré que cette taxe «a fait caler le moteur de la croissance de l’aérien». La chambre de commerce de Brême et l’Union des classes moyennes ont également émis des critiques sévères à l’encontre de cette taxe. Le gouvernement a cependant récemment souligné qu’elle ne serait pas modifiée.

Ralph Beisel cite comme modèle les Pays-Bas, où le gouvernement a abandonné une taxe similaire un semestre seulement après son introduction. Il avait alors reconnu les dégâts économiques engendrés. Selon les données de l’ADV, la taxe génère des coûts supplémentaires de près de €1 milliard par année. En outre, l’expansion des taxes d’émission en 2010 menace les compagnies aériennes de charges additionnelles estimées entre €250 et €300 millions.