Air Malta deviendra Malta Airlines

La nouvelle compagnie reprendra le flambeau au printemps de l’année prochaine.
© Air Malta

Malte laisse mourir sa compagnie nationale Air Malta et crée une nouvelle compagnie, Malta Airlines, pour la remplacer. Celle-ci doit assurer à partir de fin mars de l’année prochaine l’important trafic aérien touristique de l’Etat insulaire du cœur de la Méditerranée. On ne sait pas encore si la nouvelle compagnie aérienne pourra reprendre l’ancien nom. Les droits de dénomination appartiennent à l’Etat.

Selon les indications du gouvernement, la nouvelle compagnie aérienne desservira dans un premier temps 17 lignes au total, dont Zurich. Les fréquences de certaines liaisons existantes seront augmentées afin de maximiser l’utilisation des avions et d’optimiser les performances économiques.

Les vols seront assurés par des avions d’Air Malta. La flotte de Malta Airlines se compose encore de huit Airbus 320neo dans une configuration à deux classes avec une cabine Premium Class flexible d’une moyenne de 168 sièges et jusqu’à 36 sièges Premium Class.

La vente de billets se poursuit

Les clients peuvent continuer à réserver et à acheter des billets Air Malta. Air Malta honorera tous les billets pour des vols jusqu’au 30 mars 2024, a-t-il ajouté. Les vols dont les dates de voyage sont postérieures au 31 mars 2024 seraient assurés par la nouvelle compagnie.

Air Malta remboursera aux clients le coût total de tous les billets déjà émis pour des dates de voyage à partir du 31 mars 2024. Le remboursement est garanti par le gouvernement maltais en tant qu’actionnaire principal d’Air Malta. À partir du 1er  décembre 2023, les clients dont les billets seront remboursés par Air Malta dans le cadre de cette transition auront la possibilité de réserver les mêmes vols auprès de la nouvelle compagnie aérienne.

L’UE a interdit toute nouvelle aide de l’État

La raison actuelle de la fermeture de l’ancienne Air Malta est le refus de l’UE d’accorder de nouvelles aides financières publiques à la compagnie aérienne. Une mauvaise gestion et la corruption l’avaient menée à la faillite au fil des ans.

Une première aide d’Etat de 130 millions d’euros pour la compagnie aérienne avait encore trouvé grâce à Bruxelles en 2012. Les autorités de la concurrence de l’UE ont refusé d’approuver une nouvelle aide publique de 290 millions d’euros. (TI)