Au mois de décembre 2023, la plupart des grandes agences en ligne (tels que Booking.com, Kiwi, Kayak, etc.) ont retiré les vols Ryanair de la vente sur leurs sites web. Des OTA que la compagnie aérienne appelle «pirates».
Ryanair évoque trois raisons, détaille L’Echo touristique: la pression exercée par les organismes de protection des consommateurs, la récente décision de la Haute Cour irlandaise, qui a accordé à Ryanair une injonction permanente contre le «gratte-écran» Flightbox et les données requises par le transporteur (appelées Know Your Passenger).
«Nous nous attendons à ce que le retrait soudain de nos vols de ces sites OTA réduise les facteurs de charge à court terme de 1% ou 2% en décembre et janvier et à ce que les rendements à court terme diminuent lorsque nous réagirons en proposant des tarifs plus bas directement aux consommateurs», indique Ryanair.
La direction en profite pour dénoncer les «surcharges OTA pirates» et les «fausses informations de contact», sans oublier les «autres escroqueries sur les prix et les remboursements».
Dans une décision rendue le 2 octobre 2023, le tribunal de commerce de Madrid a rejeté la demande d’injonction du spécialiste de la distribution de billets d’avion Kiwi. Cette demande visait à supprimer les procédures d’enregistrement renforcées de Ryanair. En plus de la vente directe, la compagnie irlandaise soutient Google Flights et son partenaire SAP, qui ont l’avantage d’obliger les clients à réserver en direct sur son site. (TI)
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