Globetrotter dépasse à nouveau le seuil des 200 millions

Le groupe dirigé par André Lüthi dégage à nouveau un chiffre d’affaires supérieur à CHF 200 millions mais estime que les budgets voyages seront sous pression cette année.
André Lüthi, Globetrotter Group. ©Globetrotter

Malgré le fait qu’en raison de la crise du Covid-19 l’entreprise compte aujourd’hui 100 collaborateurs de moins, soit environ 350, et que quatre agences ont dû être fermées, Globetrotter Group atteint un chiffre d’affaires réjouissant de CHF 204 millions. «L’envie de voyager des Suisses est définitivement de retour», commente le président du conseil d’administration André Lüthi.

La tendance est à la baisse du nombre de voyages par an et par client, mais les voyages sont plus longs et les dépenses supérieures. La demande en voyages actifs, en voyages culturels et en voyages individuels sur mesure a encore augmenté par rapport à la période précédant la crise.

En 2023, l’Amérique du Nord a connu les plus forts taux de croissance en ce qui concerne les voyages des Suisses, suivie de l’Afrique australe et de l’Australie/Nouvelle-Zélande.

Pour l’année 2024, Globetrotter Group est modérément optimiste. La hausse des prix dans de nombreux domaines de la vie courante pourraient freiner la demande. Le revenu des ménages doit être redistribué dans de nombreux cas, ce qui pourrait également influencer le budget voyage.

Perte de crédibilité des organisations climatiques

Malgré le regain d’intérêt pour les voyages, les compensations climatiques n’ont en revanche pas augmenté en 2023 par rapport à la période pré-coronavirus. Dans ce domaine, la sensibilisation à cette thématique n’a malheureusement pas progressé. L’une des raisons pourrait être que certaines organisations de compensation ont perdu en crédibilité.

«Il faudrait ici de nouvelles idées et de nouvelles voies, comme par exemple une taxe internationale sur les billets d’avion, laquelle ne devrait toutefois être utilisée que pour la recherche et le développement de nouvelles technologies respectueuses de l’environnement», conclut André Lüthi. (TI)