Cela s’annonce mal pour l’Espagne

La flambée des cas menace l’avenir de ce qui reste de la saison d’été pour une grande partie de la destination.
© M W / Pixabay

Depuis dimanche, le Royaume-Uni impose une quarantaine à tous les voyageurs en provenance d’Espagne. Au cours des deux dernières semaines, le pays compterait plus de 60 nouveaux cas pour 100’000 habitants. Selon un calcul effectué par l’AFP sur la base de données officielles, le Royaume-Uni ou la France en dénombreraient 15, tandis que l’Allemagne en dénombrerait 8.

La situation en Espagne est très variée, le pays étant relativement grand. Le plus grand nombre de nouveaux cas s’observerait dans les régions d’Aragon et de Catalogne. La France déconseille d’ailleurs à ses ressortissants de se rendre dans cette dernière. Les chiffres seraient plutôt bas en Andalousie, à Valence ou sur les archipels des Baléares et des Canaries.

Toutefois, l’augmentation constante du nombre d’infections et le nombre record de cas établi ces derniers jours sont un véritable problème pour la destination. Vendredi dernier, le ministère de la santé annonçait plus de 1’500 nouvelles infections par jour, soit le plus grand nombre depuis le 29 avril dernier. Les autorités assurent cependant qu’il ne s’agit pas là d’une deuxième vague et que la «situation n’est pas comparable» à celle de mars et avril. Dans tous les cas, elle pourrait conduire l’Espagne à rejoindre la liste de l’OFSP lors de sa prochaine mise à jour.

Les prévisions touristiques sont extrêmement pessimistes pour l’année 2020. Selon un article publié par le quotidien El Païs, d’ici la fin de l’année jusqu’à 750’000 emplois seraient menacés et les recettes devraient reculer de plus de 50% ou €83 milliards.

(CD)