Peu après son rachat, Darwin Airline SA a dû faire face à la résiliation de tous ses contrats avec Alitalia en mai dernier. Par la suite, la faillite d’Air Berlin en août dernier a eu d’importants impacts négatifs comme un aggravement de la dette ou la perte d’opportunités d’affaires existantes et futures. Des initiatives spontanées comme les opérations au départ de Berne et d’autres essais n’ont pas été fructueux, en raison d’une forte concurrence.
«En conséquence, Darwin Airline SA a décidé d’enclencher les procédures pour se réorganiser en sursis concordataire selon le droit suisse.» La compagnie indique avoir développé une solution pour sauvant autant d’emplois que possible. Celle-ci repose sur trois piliers majeurs: la compagnie poursuivra ses opérations avec l’actuel AOC (F7); Darwin Airline devient fournisseur de pilotes et d’équipages; Darwin Airline proposera des services d’entretien pour ses propres appareils et ceux de tiers. Ces opérations devraient nécessiter entre 100 et 120 employés.
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