Fitur avec un espace linguistique

Le salon professionnel espagnol annonce le lancement d’un nouvel espace dédié aux séjours linguistiques.
© M W / Pixabay

Le secteur des séjours linguistiques dispose d’un potentiel de croissance et l’espagnol reste une langue fortement demandée. Au cours des prochaines années, une fois la reprise bien en marche, ce segment devrait offrir de nouvelles opportunités pour les tour-opérateurs, les entreprises, institutions, mais également les destinations.

C’est la raison pour laquelle Fitur prévoit dans le cadre de son prochain événement «Special Tourism Recovery», du 19 au 23 mai, un espace dédié intitulé «Fitur Lingua». Ce dernier est organisé en partenariat avec Fedele, la Fédération espagnole des associations d’école d’espagnol pour les étrangers. Le but est de proposer un point de rencontre pour les professionnels et les acteurs majeurs des séjours linguistiques, incluant les écoles de langue hispanophones du pays.

Pour ses débuts, Fitur Lingua 2021 prendra la forme d’une session technique pour les professionnels le vendredi 21 mai. A cette occasion, Fedele et plusieurs personnalités du domaine mettront en avant la valeur des séjours linguistiques, tout en se concentrant sur la position de l’Espagne au niveau international. Il sera également question de mettre en avant le potentiel culturel, linguistique, naturel et du patrimoine historique pour faire du pays un leader du secteur.

Selon le rapport annuel de l’Institut Cervantes, l’espagnol est parlé par un total de 580 millions de personnes, soit 7,6% de la population mondiale. C’est donc la deuxième langue maternelle la plus parlée au monde en nombre de locuteurs. L’espagnol est également étudié par 22 millions de personnes dans 110 pays, et c’est le troisième langage le plus utilisé sur le web. L’intérêt croissant pour cette langue s’observe clairement et son apprentissage est plus prononcé dans des pays comme l’Allemagne, l’Inde, la Chine et les USA.

Selon Fedele, les écoles de langues espagnoles ont accueilli un total de 138’589 étudiants, pour des dépenses qui se montent à près de 237 millions d’euros (hors vols). La croissance annuelle de 9,93%, laisse augurer d’un potentiel de croissance non négligeable.

(CD)