Le ministre grec du Tourisme Vasilis Kikilias veut continuer à stimuler le tourisme dans son pays. Comme de nombreux prédécesseur, il relance l’idée de prolonger la saison touristique. Au portail allemand fvw.de, il déclare: «En 2023, la saison en Grèce commencera en mars.»
L’intérêt est grand de commencer la saison 2023 dès le début du mois de mars et de la prolonger jusqu’à fin novembre, a-t-il expliqué en se référant à des contacts avec des tour-opérateurs allemands. L’Allemagne est le marché source le plus important pour le tourisme grec, le secteur économique le plus important du pays.
Avec cette offensive de prolongation, Vasilis Kikilias entre en concurrence directe avec Majorque, la destination préférée des Allemands, même en hiver, «bien que le climat soit meilleur en Crète par exemple», comme le fait remarquer malicieusement le ministre du Tourisme. Il veut maintenant motiver les hôteliers, les propriétaires de tavernes et les autres acteurs du tourisme en Grèce à mettre en place une infrastructure pour les touristes d’hiver aussi importante que celle dont dispose l’île des Baléares.
L’offre pour les touristes actifs, que l’on parle de randonnée ou de cyclisme par exemple, est déjà bien présente en Grèce. «Nous voulons attirer des vacanciers qui ne veulent pas seulement rester à l’hôtel, et nous marquons des points avec notre offre culturelle, notre gastronomie et notre grande hospitalité», poursuit le ministre grec.
Il estime que son rôle est de coordonner ce processus. «Nous voulons ouvrir plus longtemps les hôtels et les infrastructures touristiques en basse saison autour des centres comme Héraklion, La Canée ou les capitales de Rhodes et de Kos, et renforcer les voyages urbains vers Athènes et Thessalonique.»
Cette thématique n’est pas nouvelle et depuis des années déjà, la Grèce, que ce soit par le biais de son Office du tourisme ou de ses compagnies aériennes, a tenté d’étendre la saison, y compris de promouvoir les séjours en hiver. Sans véritable succès jusqu’à présent.
L’impulsion du ministre sera-t-elle suivie par les prestataires sur place? Seul l’avenir révèlera si cette tentative sera la bonne. D’autres destinations, à l’instar de la Croatie, ont montré qu’il était possible de changer des habitudes ancrées pour mieux répondre aux attentes de la clientèle internationale.
(TI)
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