Le gouvernement a annoncé que quatre aérodromes situés dans certains de ses parcs nationaux les plus emblématiques seront bientôt en mesure d’accueillir des visiteurs internationaux.
Selon Tom Butiime, ministre du Tourisme, de la Faune et des Antiquités, cela signifie qu’au lieu de devoir passer par l’immigration et la douane à l’aéroport d’Entebbe, les visiteurs pourront atterrir au milieu d’un paysage riche en éléphants, antilopes et autres animaux sauvages.
Le ministre a déclaré que quatre pistes d’atterrissage seraient goudronnées et codées et que des postes d’immigration seraient établis dans les parcs nationaux de Kasese, Kidepo, Pakuba et Kisoro.
Auparavant, les seules pistes d’atterrissage sur ces sites étaient des pistes «de brousse», ce qui obligeait les visiteurs à entrer en Ouganda par Entebbe, près de Kampala, la capitale du pays, puis à trouver un autre moyen de transport pour visiter les sites en question.
Le nombre de visiteurs en Ouganda a fortement rebondi en 2023 après la pandémie de Covid, et il devrait retrouve son niveau prépandémique l’an prochain. Il y a actuellement environ 1,5 million de visiteurs par an, ce qui contribue à hauteur de 7,7% au PIB du pays.
Lilly Ajarova, directrice générale de l’Office du tourisme de l’Ouganda, a déclaré que l’Ouganda visait un tourisme responsable et durable en tant que nouvelle tendance. «Nous allons promouvoir l’utilisation de matériaux recyclables, la réduction des déchets, mais aussi la conservation de l’environnement tout en respectant les communautés d’accueil.»
L’Ouganda abrite dix parcs nationaux, dont le célèbre parc national de Bwindi Impénétrable, où vivent des gorilles de montagne, une espèce en voie de disparition.
Le pays abrite également la source du Nil, le plus long fleuve du monde, et possède un riche patrimoine culturel caractérisé par la diversité des groupes ethniques, des langues et des traditions.
(TI)
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