Etihad travaille à réduire son empreinte carbone

La compagnie introduit des mesures d’économie de carburant et confirme ainsi son engagement pour des opérations durables.

L’année dernière, Etihad Airways a pu réduire ses émissions de carbone de 148’000 tonnes, soit l’équivalent de 1’236 vols entre Abu Dhabi et Barcelone ou le retrait de plus de 10’200 voitures de la route.

La consommation de carburant est liée à de nombreux facteurs comme la gestion du trafic aérien, le poids transporté et la façon dont le vol est mené. L’an dernier, les Boeing 777-200 ont été retirés en faveur du Boeing 787 Dreamliner, plus efficace en termes de consommation grâce à une structure composite plus légère.

Des mesures simples, mais efficaces

La compagnie renforce la collaboration entre les opérations de vols, les opérations de réseau, les opérations au sol et l’ingénierie de la flotte avec des rencontres mensuelles. Les pilotes jouent un rôle essentiel dans les projets environnementaux de la compagnie. En analysant les données de vol, ils peuvent appliquer de manière efficace des procédures d’économie de carburant, par exemple en roulant au sol avec un seul moteur ou en réduisant l’utilisation des volets en vol.

Ces mesures ont démontré leur efficacité avec une économie de près de 1’440 heures de vol, soit 7’900 tonnes de carburant et une réduction de 24’900 tonnes de dioxyde de carbone. Une nouvelle application fournit aux pilotes des informations en temps réel sur l’économie réalisée et sur les opportunités lors des vols effectués.

Cure d’amaigrissement des avions

Divers projets de réduction du poids des appareils ont été mis en place, avec par exemple le changement de moquette sur toute la flotte, l’affinage du chargement de catering en se basant sur le nombre de passagers à bord et le contrôle de la quantité d’eau potable chargé en fonction des besoins réels. Parallèlement, une méthode améliorée de nettoyage des moteurs effectuée à intervalles réguliers permet d’enlever les dépôts, améliorant le fonctionnement et l’efficience de 0,5%.

Enfin côté carburant, en janvier dernier, la compagnie a effectué le premier vol commercial utilisant du carburant durable provenant d’algues cultivées en eau saline. Un projet phare pour le Sustainable Bioenergy Research Consortium.