Formation professionnelle: la réforme 2022 est reportée en 2023

Un report qui laisse un peu de temps pour définir un cadre adapté au secteur des voyages.
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Organisée par le Secrétariat d’État à la formation, à la recherche et à l’innovation (SEFRI), l’évaluation relative au projet «Employés de commerce 2022» est en partie achevée, mais
il ne sera procédé à la réforme qu’en 2023, confirme la Fédération suisse du voyage (FSV) dans une information à ses membres.

Afin de répondre aux exigences du marché du travail, les formations commerciales initiales sont en effet examinées périodiquement en fonction des développements économiques, technologiques, écologiques et didactiques. C’est également le cas pour la formation commerciale initiale.

Commentaires partagés

Après un repositionnement en 2003, elle a fait l’objet d’une révision modérée il y a dix ans. Avec le lancement du projet «Employés de commerce 2022» par la Conférence suisse des branches de formation et d’examens commerciales (CSBFC) en 2017, la formation commerciale initiale a subi une profonde réforme et a pu être adaptée aux besoins du marché.

Entre janvier 2021 et avril 2021, le SEFRI a organisé une audition. Les résultats de celle-ci montrent clairement que la formation commerciale initiale révisée par les organes responsables rencontre, dans son ensemble, un écho favorable auprès des cantons et des tiers. Les commentaires relatifs à l’année d’introduction de la nouvelle formation sont toutefois très partagés.

Après avoir mené des discussions approfondies avec les partenaires de la formation professionnelle et compte tenu de l’introduction réussie des mesures de mise en œuvre, le SEFRI a décidé de fixer l’entrée en vigueur du plan de formation et de l’ordonnance sur la formation à la rentrée 2023. «Ce report nous laisse un peu de temps pour une mise en œuvre adaptée», écrit Stéphane Jayet, responsable Formation FSV pour la Suisse romande.

Pour ce qui concerne la branche des voyages, la Fédération suisse du voyage (FSV) rappelait dans le document annonçant ladite réforme que l’entreprise formatrice, en plus des compétences opérationnelles définies dans le profil de qualification, aura à choisir avec son apprenti une option à approfondir, qui s’avère judicieuse dans le cadre de l’apprentissage ou de l’entreprise formatrice. Quatre options étaient alors définies: connaissances financières approfondies; gestion des situations de conseil, de vente et de négociation exigeantes dans la première langue nationale et même thématique dans la deuxième langue nationale; technologies. (TI)