“inOui”, le nouveau nom des TGV ne séduit pas l’Hexagone

Le site Voyages-SNCF devrait aussi être rebaptisé “Oui.sncf”.
"Ouigo" restera au contraire une offre Low Cost. Photo: SNCF

La SNCF a annoncé il y a quelques jours sa décision de rebaptiser les TGV “inOui”, par souci de logique de déclinaison commerciale. Avec l’offre “inOui”, la SNCF vise à faire monter en gamme son offre TGV en offrant plus de services: WiFi, investissements dans de nouvelles rames, voiture bar confortable, choix de sa place, emport du bagage, meilleurs services clients, etc., précise Business Traveller.

L’offre “inOui” s’articulera autour de 3 axes: le digital (300 millions d’euros investis pour le déploiement du WiFi), le service à bord (embarquement à quai et nouveaux services de relation client et chefs de bord pour personnaliser la relation client) et le matériel (livrée blanche et moderne, nouvelles rames et rames rénovées, harmonisation du confort des rames). La marque et les services “inOui” seront proposés pour la première fois à l’occasion de l’inauguration de la nouvelle ligne à grande vitesse Paris-Bordeaux à partir du 2 juillet 2017, puis sur entre Paris, Lyon et Lille d’ici fin 2017. En l’espace de trente mois, l’offre sera ensuite déployée sur l’ensemble du réseau TGV.

Pour la SNCF, il s’agit avant tout de se préparer à l’ouverture du marché à la concurrence qui devrait avoir lieu sur les lignes TGV à partir de 2021. Dans tous les cas, le changement de nom des TGV fait jaser dans l’Hexagone et ne séduit pas vraiment si l’on en croit les vives réactions négatives suscitées dans les médias classiques et sociaux depuis l’annonce du changement. Selon “Le Quotidien du Tourisme”, le site Voyages-SNCF sera aussi repensé et rebaptisé “Oui.sncf”.

“Ouigo” continuera au contraire à être une offre Low Cost avec un choix de services à la carte, notamment la facturation d’un bagage supplémentaire et des services de plus bas niveau avec des trains sans voiture bar et des sièges moins confortables. “Ouigo” vise à atteindre 25% du trafic grande vitesse en 2020 contre 5% aujourd’hui avec 30 destinations desservies et une flotte de 34 rames.