Internet lancé dans le court-courrier de Lufthansa Group

Lufthansa, Swiss et Austrian équiperont en conséquence leur flotte d’Airbus A220/A320.
©Lufthansa Group

Lufthansa Group prévoit d’équiper progressivement l’ensemble de sa flotte court-courrier d’une connexion Internet à haut débit dès l’hiver 2024/25. Ce programme s’étendra à 59 avions de la famille Airbus A220 et Airbus A320 et concernera les compagnies Lufthansa, Swiss et Austrian.

Cette opération porte chez Swiss sur 30 avions de type Airbus A220 et 29 avions de la famille Airbus A320/321. Swiss avait déjà équipé progressivement sa flotte long-courrier d’une connexion Internet haut débit à partir de 2016.

Accès gratuit aux messageries instantanées

Comme sur les vols long-courriers, Swiss offrira à ses clients une connexion internet gratuite sur les vols européens pour l’utilisation de services de chat et de messagerie tels que WhatsApp ou Facebook Messenger. Les passagers pourront ainsi envoyer et recevoir des messages texte et image en illimité et sans frais pendant toute la durée du vol.

La navigation sur des sites Internet et l’utilisation de programmes de messagerie électronique ou de plateformes de médias sociaux, ainsi que les services de streaming et de VPN seront également à la disposition des passagers qui le souhaitent, à titre payant. «Nous sommes conscients qu’il est important pour nos passagers, même en déplacement, d’être connectés, tant sur le plan privé que professionnel, pour échanger des informations, lire des messages électroniques ou suivre l’actualité. Nous sommes donc très heureux de pouvoir répondre à l’avenir à ce besoin sur nos vols de plus courte durée», explique Heike Birlenbach, Chief Commercial Officer de Swiss.

L’accès à Internet repose sur une nouvelle technologie hybride appelée EAN (European Aviation Network). Elle combine une connexion par satellite avec une technologie radio au sol pour assurer une connexion Internet haut débit fiable. La nouvelle technologie est également avancée en termes de durabilité: le poids total du système est nettement inférieur à celui des technologies précédentes, ce qui permet de réduire la consommation de kérosène et, par conséquent, les émissions de CO₂. (TI)