Le diktat de Booking.com dans le viseur de politiciens

Selon plusieurs élus, les plates-formes de réservations hôtelières ne devraient plus avoir le monopole des prix les plus avantageux.
Booking.com

Si les plates-formes de réservations hôtelières (Booking.com, Expedia, etc.) promettent les meilleurs tarifs, c’est qu’elles imposent aux hôteliers des clauses empêchant ces derniers de proposer sur leurs propres sites Internet des prix plus bas.

Le conseiller aux Etats Pirmin Bischof (PDC, Soleure) et 21 de ses collègues ont déposé une motion visant à interdire ce type de contrats, indique le “Tagesanzeiger”. Ce changement leur semble urgent, car le nombre de nuitées réservées en ligne ne cesse de croître. Selon la Haute Ecole valaisanne pour le tourisme, les plates-formes online ont traité en 2015 20,6% des réservations en Suisse, Booking.com détenant 70% de parts de marché dans le domaine. Mais la Commission de la concurrence (Comco) avait rejeté le recours en la matière d’Hotelleriesuisse, tout en reconnaissant des indices forts de position dominante.