Outre le fait que leur nom commence par un G, Genève Aéroport et le Galapagos Ecological Airport ont un autre point commun. Tous deux ont récemment obtenu la certification «ACA 3+», délivrée par l’Airports Council International (ACI). La certification ACA est le standard mondial pour le management des émissions de gaz à effet de serre des aéroports. Ce dernier est évolutif et suit de près les actions engagées par les aéroports dans ce domaine. Sa crédibilité est en partie liée à l’existence d’un mécanisme de revue des pairs qui constitue un gage d’indépendance et de qualité.
En 2018, 211 aéroports sont certifiés ACA au niveau 4 mais seuls 37 reçoivent la note maximum, à savoir la certification 3 + (carbon neutral), C’est le cas de Genève Aéroport et de l’aéroport écologique des Galápagos. La compensation des émissions de carbone se fait par l’achat de crédits. Dans le cas de Genève Aéroport, ceux-ci ont été acquis auprès des sociétés Ecoact et South Pole. Ils sont issus de deux projets certifiés selon la méthodologie Gold Standard. L’un concerne la distribution de foyers efficients dans les zones rurales du Kenya, et l’autre la mise en place d’une petite centrale électrique à biomasse utilisant les déchets de culture dans l’ouest de la Chine.
On dénombre 10 aéroport certifiés à l’un des quatre niveaux ACA en Afrique, 41 en Asie-Pacifique, 118 en Europe, 8 en Amérique Latine & Caraïbes et 34 en Amérique du Nord.
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