Les drones au service des aéroports

Un nouveau projet nommé ASAS (Airport Surveillance for Airport Safety) va être développé et testé en Suède.

Les drones peuvent être autre chose que des nuisances pour les aéroports, comme ce fut récemment le cas aux aéroports de Londres-Gatwick et Londres-Heathrow. Un nouveau projet nommé Airport Surveillance for Airport Safety (ASAS) vient de recevoir le feu vert. Mené par l’Institut de recherche de Suède (RISE) et conduit en collaboration avec Luftfrtsverket (LFV), Swedish Regional Airports (SRF) l’aéroport d’Örnsköldsvik (OER) et Fly Pulse, il aura pour objectif le développement et la démonstration de solutions avec des drones.

Il s’agira d’identifier les cas où les drones peuvent être employés pour répondre aux besoins dans le cadre des opérations quotidiennes et développer ainsi des solutions aidant à les automatiser. Mais cela concerne également la sécurité, l’optimisation de l’utilisation des ressources et la réduction des impacts sur l’environnement.

L’inspection d’un aéroport comprend plusieurs tâches de routines comme le contrôle fréquent des clôtures, la détection d’animaux sauvages et l’inspection de l’état de la piste. Elles demandent beaucoup de temps et de travail, avec à la clé des émissions de carbone lorsque des véhicules alimentés en énergies fossiles sont utilisés. Des drones pourraient être utilisés pour le contrôle des clôtures, fournissant au personnel des flux vidéo en temps réel.

En 2015, LFV a lancé le centre tour de contrôle à distance (Remote Tower Center, RTC) en 2015, une première mondiale et grande étape vers l’automatisation des aéroports. Celui-ci permet de gérer le contrôle du trafic aérien de l’aéroport OER via l’aéroport de Sundsvall/Midlanda (SDL).

En 2017, des véhicules connectés ont été introduits pour améliorer la sécurité des aéroports. Basé sur les résultats du projet DRWIS (Digital Runway Incursion Warning Systems), il a remplacé les feux de circulation physiques par des signaux numériques dans les véhicules pour les empêcher d’approcher la piste sans avoir reçu d’autorisation de l’ATC.

Le projet sera mené sur quatorze mois et fera l’objet d’une présentation publique au milieu de l’année.