La décision était attendue avec impatience, notamment par la branche des voyages. Le Conseil fédéral a annoncé vendredi dernier qu’il allait mettre un terme à la liste des pays à risque dès le 28 juin prochain. L’obligation d’isolement sera levé pour les personnes en provenance de l’espace Schengen. De plus, l’interdiction d’entrée en vigueur pour les visiteurs en provenance de pays tiers sera levée pour les personnes vaccinées.
Le dépistage n’est désormais obligatoire que pour les personnes qui n’ont pas été vaccinées ou qui ne sont pas guéries d’une précédente infection. A l’avenir, les coordonnées seront toujours exigées pour entrer en Suisse par avion. Cette exigence sera levée pour les voyageurs entrant en Suisse en train ou en voiture. À l’avenir, il sera également possible d’utiliser le certificat Covid comme preuve de vaccination, d’une infection antérieure ou d’un résultat de test négatif.
Autre allègement annoncé: les tests lors du retour en Suisse pourront désormais être effectués à l’aide de tests antigéniques, moins onéreux que les tests PCR. Bien entendu, les personnes vaccinées ou guéries d’une précédente infection en sont dispensées. La proposition a été soumise aux cantons et autres intéressés. La décision finale est attendue le 23 juin prochain.
Les pays dans lesquels circulent un variant préoccupant sont les suivants:
- Afrique du Sud
- Brésil
- Canada
- Inde
- Népal
- Royaume-Uni
Toutefois, les personnes vaccinées et rétablies peuvent entrer sans être soumises à des tests et à une quarantaine. Ceux qui ne sont ni vaccinés ni guéris doivent présenter un test PCR ou un test antigénique rapide négatif et observer un isolemment après leur entrée. Tous ceux qui entrent par voie aérienne doivent fournir leurs coordonnées.
Dans une communication envoyée à ses membres, la Fédération suisse du voyage (FSV) indique: «Nous partons du principe que d’autres destinations de vacances européennes, à l’instar de l’Espagne, assoupliront également leurs restrictions de voyage dans les semaines à venir.»
Toutefois, la décision du Conseil fédéral constitue une étape importante pour la sécurité de planification des voyages et devrait stimuler davantage la demande auprès des tour-opérateurs, des agences de voyage et des compagnies aériennes, dans un premier temps pour les voyages européens.
(CD)
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