Skyguide note une nette augmentation du trafic

En 2022, Skyguide a guidé et surveillé 1’147’007 vols selon les règles de vol aux instruments (IFR).
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Les chiffres globaux ont donc à nouveau nettement augmenté par rapport à l’année précédente (+66,2 pour cent), mais le volume de trafic reste inférieur de 12,1 pour cent à la valeur de 2019. Les aéroports nationaux de Genève (+70,2 pour cent) et de Zurich (+68,0 pour cent) ont également enregistré une nette augmentation du trafic.

En 2022, Skyguide a encore renforcé le partenariat civil-militaire avec les Forces aériennes dans leur mission de souveraineté 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7.

Après la chute de l’aviation commerciale due à la pandémie et sa reprise partielle l’année passée, les chiffres du trafic ont de nouveau nettement augmenté en 2022. Toutefois, la volatilité reste importante. Dans les deux aéroports nationaux de Genève et de Zurich, la forte demande est en grande partie due à la reprise du trafic aérien de vacances. Skyguide a contrôlé en moyenne 3’142 vols par jour. Le jour de pointe fut le 27 juillet 2022 avec 3’999 vols. En 2022, Skyguide a contrôlé 1’147’007 vols IFR contre 690’275 en 2021.

Mouvements en 2022 par segment de marché (zone tarifaire de Skyguide):

  • Vols cargo: plus 8,8% par rapport à 2021 – plus 39,3% par rapport à 2019
  • Aviation d’affaires: plus 16,8% par rapport à 2021) – plus 23,6% vs 2019
  • Vols charters: plus 50,7% par rapport à 2021 – plus 5,5% vs 2019
  • Airlines traditionnelles: plus 83,5% par rapport à 2021 – plus 22,3% vs 2019
  • Airlines Low Cost: plus 102,9% par rapport à 2021 – plus 11,5% vs 2019

Oonctualité en léger recul

En 2022, 97,3 pour cent de tous les vols contrôlés par Skyguide étaient à l’heure selon les paramètres des services de la navigation aérienne. L’année précédente, ce chiffre était encore de 99,2 pour cent. Les retards dus aux services de la navigation aérienne se sont élevés en moyenne à 18,3 secondes par vol (contre 3,2 secondes l’année précédente). Les principales raisons de l’augmentation des retards intra-européens résident dans la performance insuffisante du réseau paneuropéen.

Outre des facteurs non influençables, comme la situation géopolitique avec des restrictions dues à la guerre en Ukraine ou des conditions météorologiques de plus en plus difficiles avec des orages violents et prolongés, des engorgements au niveau des compagnies aériennes, des aéroports et des services d’assistance en escale ont également entraîné des situations difficiles en été, lorsque le trafic voyageurs a fortement augmenté. (TI)