La FSV a rencontré Guy Parmelin et l’OFSP

Les discussions ont porté sur l’aide aux cas de rigueur, ainsi que le régime de tests PCR actuellement en vigueur.
André Lüthi, responsable du secteur Politique de la FSV, Guy Parmelin (aujourd'hui ex-président de la Confédération) et Andreas Aebi, ancien président du Conseil national.

Le nouveau variant Omicron déstabilise à nouveau les voyageurs. Après la réintroduction surprise de la liste de quarantaine, la Fédération suisse du voyage a eu pour objectif prioritaire de convaincre l’Office fédéral de la santé publique (OFSP) de la retirer. A présent, les espoirs portent sur l’abolition prochaine du régime de tests – même si la tâche semble peu réaliste pour les semaines à venir.

Dans le cadre d’un entretien avec Anne Lévy, directrice de l’OFSP, la FSV a également demandé la réintroduction du formulaire d’autodéclaration, tout au moins pour les personnes vaccinées et guéries. «Selon le type de voyage et la destination, il est extrêmement compliqué de se soumettre à un test PCR avant le départ», explique la FSV dans une information envoyée à ses membres. «Exiger un test directement au retour en Suisse devrait être une alternative possible et applicable dans des cas exceptionnels.»

Même si les abus étaient fréquents lorsque la possibilité d’autodéclaration existait encore, ce point fera l’objet d’une nouvelle discussion au sein de l’OFSP.

Test PCR suffisant pour un week-end

Le test exigé pour l’entrée en Suisse doit remonter à 72 heures au maximum et présenter un résultat négatif. Si ces conditions sont remplies, il est donc tout à fait possible d’effectuer un test en Suisse et de l’utiliser pour le voyage aller et retour. Toutefois, il est important de tenir compte du fait que le laps de temps de 72 heures court depuis le moment de la réalisation du test jusqu’à l’embarquement. Si le résultat du test est «périmé» à l’entrée en Suisse, le test doit être répété immédiatement après l’entrée.

Rencontre avec Guy Parmelin

Le président de la Confédération Guy Parmelin et André Lüthi, responsable du secteur Politique, se sont rencontrés pour la seconde fois le 8 décembre. Cet entretien, orchestré une nouvelle fois par Andreas Aebi, ancien président du Conseil national, a essentiellement porté sur la prolongation des mesures pour les cas de rigueur et le régime de tests PCR pour l’entrée en Suisse.

Le président de la Confédération a souligné que la possibilité d’une prolongation faisait actuellement l’objet d’échanges étroits avec les cantons sur la base de la loi Covid-19. André Lüthi a exposé à nouveau la situation de la branche en 2020/21, mais également les perspectives pour 2022, et démontré que le secteur des voyages était l’une des branches les plus durement touchées.

Par ailleurs, Andreas Aebi et André Lüthi ont soulevé la problématique liée à l’obligation d’effectuer un test PCR dans le pays de départ. Le président de la Confédération s’est montré ouvert et a voulu savoir, sur la base d’exemples concrets, quelles étaient les conséquences pour les voyageurs, mais aussi pour la branche des voyages.

A nouveau, André Lüthi et Andreas Aebi ont proposé le retour à l’autodéclaration (uniquement pour les personnes vaccinées et guéries) avec obligation de se faire tester à l’arrivée en Suisse. Guy Parmelin n’a pu formuler aucune promesse, étant donné que c’est la situation dans les hôpitaux qui dicte toutes les décisions. Mais le sujet sera remis à l’ordre du jour cette semaine sous la Coupole. «Cette très bonne discussion fournit des raisons d’espérer», estime le responsable du domaine Politique.

(CD)