La page 3 de l’édition imprimée du Blick d’aujourd’hui évoque les contractions de Migros. Le processus de vente de la filiale de voyage Hotelplan Group se poursuit.
«Le plan de Migros pour la vente d’Hotelplan risque d’échouer», titre le journal. 2500 collaborateurs de cinq unités d’entreprise craindraient pour leur avenir. La devise de la vente est «aussi socialement acceptable que possible», selon un proche du dossier cité par le Blick et qui souhaite rester anonyme.
«Dans la mesure du possible, l’ensemble du groupe doit être transféré à un nouveau propriétaire», souligne Migros au Blick. Une vente par unités serait la toute dernière option. «Celui qui n’a fait d’offre que pour certaines parties de l’entreprise Hotelplan Group est éliminé», explique selon le journal un autre initié qui serait proche des transactions. Il y aurait surtout des intéressés pour Interhome, la partie actuellement la plus attractive d’Hotelplan Group.
Mais Migros espère trouver une entreprise qui saura faire quelque chose de toutes ces parties de l’entreprise. Les intégrer ou les revendre en douceur. Les intéressés devraient présenter des plans clairs sur ce qu’ils comptent faire avec les différentes entreprises du groupe Hotelplan. Migros a des idées claires à ce sujet.
Migros n’a aucun intérêt à céder Hotelplan Group à des acheteurs qui le découpent rapidement et sans ménagement et le vendent en pièces détachées. Selon les initiés non cités, Migros laisserait ainsi simplement à d’autres le soin de procéder à la douloureuse transformation du groupe Hotelplan, poursuit la rédaction.
400 millions de prix de vente, 100 millions de dettes auprès de la maison mère
Selon le Blick, on articule une valeur d’entreprise de l’ordre 400 millions de francs. Interhome à lui seul devrait représenter environ la moitié de cette somme. Selon les initiés contactés, Migros pourrait toutefois avoir du mal à atteindre ce prix.
Un acheteur potentiel pourrait attendre de voir comment se déroule la saison actuelle. Selon les initiés contactés, les affaires de voyage du groupe Hotelplan ne sont de loin pas aussi florissantes que l’année précédente, ce qui pourrait faire pression sur le prix.
Le quotidien laisse aussi entendre qu’Hotelplan a encore une dette d’environ 100 millions de francs envers la maison mère.
Même un investisseur stratégique sera contraint d’optimiser et de réduire les coûts. Si TUI, apparemment toujours en lice, ou le groupe Dertour avec Kuoni entrent en jeu, il y aura des coupes massives chez Hotelplan Suisse. Notamment parce qu’il y a des chevauchements sur de nombreux sites, comme l’indique le Blick. (TI)
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