Les plans de renouvellement de la flotte d’ITA Airways, qui comprennent neuf gros-porteurs, devraient porter sa flotte totale à 96 appareils et augmenter la capacité en termes de sièges-kilomètres offerts (SKO) de 73%. Sur les liaisons long-courriers, une augmentation de 107% serait même prévue par rapport à 2022.
De nouvelles liaisons seront également créées, notamment des vols directs au départ du hub de Rome Fiumicino vers San Francisco et Washington, à partir de la saison estivale, ainsi qu’un nouveau service direct vers Rio de Janeiro en novembre 2023.
Avec l’arrivée des A321Neo dans sa flotte, ITA Airways a déclaré qu’elle avait l’intention de lancer de nouvelles liaisons au départ de Rome vers des destinations du Moyen-Orient telles que Riyad, Djeddah et Koweït City.
Dans un communiqué, ITA Airways indique que l’expansion de sa flotte représente une nouvelle étape. «Un peu plus d’un an après le début des opérations aériennes, ITA Airways démontre qu’elle a tenu ses engagements de croissance pour 2022 et a posé les bases pour étendre sa présence sur le marché».
Les plans d’expansion ont été annoncés ce mois-ci, alors que le transporteur devrait recevoir de l’État 400 millions d’euros de financement lié à la pandémie. Selon la presse locale, une troisième et dernière injection de 250 millions d’euros est prévue pour le premier trimestre de 2023.
Privatisation toujours d’actualité
En parallèle, alors que le gouvernement Meloni nouvellement élu cherche à renforcer la position financière du transporteur, le ministère de l’économie et des finances (MEF) aurait repris les négociations pour vendre ITA Airways au groupe aérien allemand Lufthansa.
L’ancien gouvernement Draghi avait précédemment entamé des «pourparlers exclusifs» avec un consortium formé de Delta Airlines, Air France-KLM et le fonds d’investissement américain Certares, mais selon un rapport du Corriere della Sera, le MEF a récemment autorisé Lufthansa à «pénétrer dans la salle des données d’ITA Airway», où se dérouleraient des discussions sur la vente d’une participation de 65 à 70% dans la compagnie.
La transaction estimée, toujours selon Il Corriere della Sera, pourrait s’élever à environ 600 millions d’euros (y compris les 250 millions d’euros de financement en capital), soit nettement moins que l’offre précédente de 1,95 milliard d’euros de Certares.
(TI)
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