Fort de sa croissance actuelle, Lyon-Saint Exupéry voit les choses en grand. Alors que l’aéroport de France voisine s’approche des onze millions de passagers, un investissement de deux-cents millions d’euros sur cinq ans est envisagé, comme l’indique le portail «Lyon Entreprises». Ce montant devrait permettre de réaliser des travaux pour accueillir l’A380, d’installer un système à reconnaissance faciale pour accélérer les contrôles, de mettre en place un robot voiturier pour permettre aux automobilistes de perdre le moins de temps possibles ou encore d’activer la navette autonome Navya pour le personnel de l’aéroport.
Parallèlement, le programme de vol va s’étoffer en 2019 avec huit nouvelles routes. Un développement qui intervient après le lancement de vingt-sept supplémentaires cette année, portant le nombre total de liaisons directes à 128. Selon Tanguy Bertolus, président du directoire de l’aéroport, confirme l’ajout de six nouvelles lignes (Tanger avec Air Arabia, Beyrouth avec Transavia, Dubrovnik, Prague, Split et Valence avec Volotea), auxquelles s’ajoutent deux nouveautés d’Easyjet: Séville et Tenerife.
Mais l’aéroport aimerait également développer l’offre long-courrier, quitte à ce que ce soit avec une compagnie low-cost. Si l’arrivée d’appareils comme l’A321 LR représente une opportunité, Lyon-Saint Exupéry veut aussi se préparer à accueillir l’A380. Un type d’appareil que connaît bien Emirates dont la ligne directe quotidienne entre Lyon et Dubaï serait très fructueuse. La mise en place d’une passerelle double et des travaux d’adaptation sont donc prévus.
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