«Le voyagiste n’est pas tenu pour responsable de l’état de santé du client»

La FSV revient sur la liste des pays nécessitant une quarantaine et rappelle les implications pour les voyagistes.
© Administration fédérale des douanes

Depuis hier, les personnes en provenance ou de retour d’un certain nombre de régions sont soumises à une quarantaine de dix jours. L’OFSP a dressé une liste qui devrait être régulièrement actualisée. Les voyageurs sont soumis à l’obligation de s’annoncer auprès des autorités cantonales. La Confédération déconseille vivement les voyages à destination de ces pays.

La responsabilité du voyagiste engagée

Pour les voyagistes, cela implique que l’organisation d’un voyage se fait sous sa propre responsabilité. En cas de modification ou d’interruption de voyage en raison de mesures sanitaires, il est tenu pour responsable et devra assumer les frais supplémentaires.

Si le client souhaite annuler un voyage dont la date de départ est prévue à la mai-août ou plus tard, les conditions générales de vente s’appliquent. En effet, «il est impossible de savoir si le pays de destination figurera (encore) sur la liste au moment de la date du voyage». La FSV souligne que le client doit être avisé de la liste de l’OFSP. Elle rappelle que certaines compagnies d’assurances comme l’Européenne Assurances Voyages offrent une couverture illimitée pour les nouvelles réservations.

Le client malade ne pourra pas voyager

La FSV souligne enfin que les compagnies aériennes et les compagnies d’autocars sont tenues dès à présent de refuser d’embarquer les voyageurs malades. «Si le voyagiste a correctement rempli son devoir d’information, les frais d’annulation sont à la charge du client dans le cas où ce dernier se voit refuser l’embarquement à l’aéroport ou à la gare routière pour cause de maladie. Lors du voyage de retour, les frais liés aux nuitées supplémentaires sont à la charge du client. Le voyagiste n’est pas tenu pour responsable de l’état de santé du client.

(TI)