L’échéance des certificats fait planer une ombre sur l’été

La FSV a déposé la problématique des certificats Covid arrivant à échéance auprès des autorités.
© Grégory ROOSE / Pixabay

Jeudi dernier (21 avril 2022), la presse grand public a soufflé un vent froid sur le réchauffement de l’activité des voyages. «2,3 millions de certificats expirent avant les vacances d’été» selon le «Blick» qui n’hésite pas à parler de «Chaos des vacances», tandis que «20 minutes», qui se réfère à l’article de son confrère alémanique, n’hésite pas à titrer: «Le Covid joue les trouble-fêtes pour les vacances estivales».

Le constat que de nombreux pays touristiques très prisés continuent d’exiger un certificat de vaccination valable pour pouvoir entrer sans test est à l’origine de ce tumulte médiatique.

Selon Walter Kunz, directeur de la Fédération suisse du voyage (FSV), la fédération a depuis longtemps déposé cette problématique auprès des autorités compétentes, c’est-à-dire l’Office fédéral de la santé publique (OFSP). Celui-ci est en discussion avec l’autorité parallèle de l’UE, mais il n’est pas certain que l’on parvienne à une solution uniforme.

Début mai, à l’occasion de la prochaine réunion entre l’OFSP et la FSAV, Walter Kunz attend au moins un rapport intermédiaire.

Comme beaucoup d’autres choses, l’incertitude engendrée par l’expiration des certificats a deux facettes. D’une part, elle pourrait dissuader les candidats au voyage de réserver définitivement. D’autre part, selon Walter Kunz, elle peut aussi être une chance supplémentaire pour les agences de voyages.

Les consommateurs n’ont guère de vue d’ensemble sur les conditions actuelles des différents pays et sont donc tributaires du soutien des conseillers en voyages. Un conseil que les deux quotidiens se gardent bien de relayer en invitant simplement leurs lecteurs à «ouvrir l’œil» lors de la réservation et de l’achat d’un voyage.

L’exemple de l’Italie, qui supprimera au 30 avril 2022 l’obligation de certificat dans les transports publics et à l’intérieur des restaurants, bars et discothèques, montre également que le problème pourrait se résoudre de lui-même pour de nombreux pays d’ici les vacances d’été.

(TI)